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En juin 1958, une équipe de tournage française débarque à Rio de Janeiro. Dans les quartiers pauvres se répand la nouvelle d'un drôle de casting: on recherche de jeunes comédiens amateurs noirs. A sa réécriture du mythe d'Orphée et Eurydice, le réalisateur Aurèle Marquant a l'intention de donner pour cadre une favela vibrante de tragédie et de joie. Une danseuse américaine métisse, un footballeur brésilien au chômage, une comédienne martiniquaise et une Carioca pauvre mais ambitieuse tiendront les rôles principaux. Les acteurs s'apprivoisent et les premières scènes sont tournées dans une effervescence artistique qui ne passe pas inaperçue: deux agents de la CIA flairent un coup à jouer avec la bossa nova, tandis que le film aiguise l'intérêt de la France de Malraux, soucieuse de se placer dans la compétition internationale que constitue le Festival de Cannes.
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En juin 1958, une équipe de tournage française débarque à Rio de Janeiro. Dans les quartiers pauvres se répand la nouvelle d'un drôle de casting: on recherche de jeunes comédiens amateurs noirs. A sa réécriture du mythe d'Orphée et Eurydice, Aurèle Marquant a l'intention de donner pour cadre une favela vibrante de tragédie et de joie. Le réalisateur a reconnu son Eurydice en Gipsy Dusk, danseuse américaine métisse rencontrée à Paris. Breno, footballeur brésilien au chômage, sera Orphée; Eva, comédienne martiniquaise, et Norma, Carioca pauvre mais ambitieuse, seront les deux autres visages féminins. Déjà les décors se montent, les acteurs s'apprivoisent et les premières scènes sont tournées sur des airs chant&s à la guitare. Cette effervescence artistique ne passe pas inaperçue : deux agents locaux de la CIA flairent un coup à jouer avec la bossa nova, tandis que le film aiguise les intérêts du Brésil, mais aussi de la France de Malraux, soucieuse de se placer dans la compétition internationale que constitue le festival de Cannes.
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A la demande de sa nièce qui s'interroge sur son identité métisse, une femme raconte l'histoire de sa famille, les Ezechiel, avec en toile de fond la société guadeloupéenne de la seconde moitié du XXe siècle. Prix Stanislas 2018. Premier roman.
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En Guadeloupe, les toussotements de la Soufrière font partie du quotidien des habitants de la Basse-Terre. Mais en ce mémorable mois de juillet 1976, les explosions s'intensifient, les cendres recouvrent impitoyablement la végétation et beaucoup se résignent à partir en Grande-Terre. Au cœur de cette saison brûlante, les bourgs se vident et les destins se jouent. De l'autre côté de l'isthme, chez les Bévaro, l'heure est aux retrouvailles: dans la case d'Elias, le patriarche, s'agglutinent la famille de son fils venue de métropole et une flopée de cousins déplacés. Eucate, en Basse-Terre, n'a plus que sa petite-fille. Elle a autrefois érigé sa case sur les pentes du volcan pour fuir les vilénies de son patron monsieur Vincent et elle est bien décidée à y rester. Même si elle devait être la dernière, seule avec ses souvenirs d'un passé doux-amer.
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Issa, 12 ans, cache un secret qu'elle n'ose révéler à personne. Il est si terrible qu'il lui fait faire d'affreux cauchemars. Elle décide de se confier à son journal intime pour soulager sa pensée. ©Electre 2020
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