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Edifiée à l’aube du XVe siècle par l’empereur Yongle, la Cité interdite, plus grand complexe de palais au monde, témoigne du génie architectural chinois. Ce film dévoile les secrets de cette extraordinaire structure en bois.
Prouesse architecturale s’étendant sur 72 hectares, la Cité interdite, labyrinthe de palais, temples, ponts de marbre et jardins symétriques, a été bâtie entre 1406 et 1420 à l’initiative de l’empereur Yongle. Soucieux d’asseoir son autorité, cet usurpateur de la toute jeune dynastie Ming entreprend d’unifier la Chine et de recentrer les pouvoirs politique, économique et militaire vers le nord. Il déménage la capitale de Nankin à Pékin et fait construire la Cité interdite, ce gigantesque complexe pourpre, où administration pléthorique de l’empire, concubines et eunuques cohabiteront pendant cinq siècles. Des arbres géants abattus pour les colonnes de soutien aux tonnes de pierre extraites des carrières en passant par le transport des matériaux sur le Grand Canal, le chantier, titanesque, mobilise des centaines de milliers d’ouvriers réduits à l’esclavage.
Résistance aux séismes
Explorant, en compagnie d’architectes, d’historiens, d’ingénieurs et d’artisans, les trésors de ce somptueux dédale, le film montre comment les techniques les plus sophistiquées ont été associées aux arts les plus raffinés pour sa construction : charpentes aux joints flexibles, tuiles vernissées, décoration à la feuille d’or… Alors que la restauration de l’édifice se poursuit en vue de la célébration, en 2020, de ses six siècles d’existence, ce documentaire révèle les secrets de son extraordinaire résistance aux séismes dans une région très exposée. Entre reconstitutions de la Cité interdite au XVe siècle et images de synthèse, une savante visite guidée au cœur de ses mystères.
Les souverains de la dynastie des Han (206 av. J.-C., 220 ap. J.-C.), considérée en Chine comme l’âge d’or de l'empire, furent inhumés dans de magnifiques mausolées. Non loin de Xi’an, l'ancienne capitale de la Chine impériale, sur le site de Han Yang Ling, la sépulture de l'empereur Jing vient de révéler des trésors insoupçonnés. Les techniques de pointe ont permis d'exhumer de l'or, de la soie, des bijoux précieux, des costumes composés de milliers de pièces de jade et, surtout, une nouvelle "armée" miniature de terre cuite, composée cette fois de figurines d'hommes et de femmes représentant l'ensemble d'une cour impériale. Ces quelque 8 000 statuettes, remarquables de précision, ont été façonnées environ cinquante ans après la fameuse armée de terre cuite du premier empereur Qin, qui se trouve à proximité. Le règne de ce dernier, qui ne dura que quinze ans, a précédé celui des Han.
Pièces uniques
Ces figurines, qui semblaient entièrement nues, se sont avérées après examen revêtues de soie. Le mausolée de Jing, l'un des plus grands empereurs de la dynastie Han, contenait aussi des figurines d'animaux domestiques, ainsi que des armes, des chariots et une quantité d’ustensiles inédite jusque-là dans une tombe. En 2015 a été exhumée une pièce unique en Chine à ce jour, un cercueil de jade désormais entièrement restauré. Ces trésors archéologiques, auxquels ce documentaire offre un accès exceptionnel, permettent de mieux comprendre comment les Han vivaient, commerçaient, combattaient et mouraient. Le film permet aussi de suivre l'ouverture d'un nouveau tombeau de la dynastie Han à Xuzhou, dans le nord-est du pays.
La Grande Muraille a requis plus de temps, de main-d’œuvre et de matériaux qu’aucun autre édifice sur terre. Comment et pourquoi les Chinois l’ont-ils érigée ? Quels sont les secrets de sa longévité ? Combien mesure-t-elle précisément ? S’appuyant sur un arsenal de technologies de pointe – photographie aérienne, imagerie par satellite, drones équipés de caméras à 360°, modélisation en 3D –, une étude récente a permis de déterminer sa longueur totale : 21 000 kilomètres de ramifications – plus que la distance séparant le pôle Nord du pôle Sud –, le long desquels s’écrivent plus de deux mille ans d’histoire.
Dans le désert de Gobi, situé dans l'ouest de la Chine, des chercheurs examinent des tronçons en torchis qui devaient protéger le premier empire (IIIe siècle av. J.-C.) contre les raids des Xiongnu, des guerriers nomades du Nord. À l’autre extrémité du pays, une équipe restaure une portion datant de la dynastie des Ming – qui a chassé les Mongols en 1368 et bâti 8 000 kilomètres de murs pour prévenir toute nouvelle invasion – en exploitant les techniques de l’époque : de très grosses briques et un mortier à base de… riz gluant, dont la solidité a permis à l’édifice de résister aux attaques et aux tremblements de terre.
Mystères et métamorphoses Laissé à l’abandon pendant quatre cents ans, après la prise du pouvoir par les Mandchous au XVIIe siècle et l’expansion territoriale qui en a découlé, ce monument éternel suscite aujourd’hui la fascination des Chinois, des touristes du monde entier et des chercheurs, qui percent peu à peu ses mystères. Mêlant explications scientifiques, examens de répliques, reconstitutions et études sur site, ce documentaire captivant retrace les évolutions successives de la Grande Muraille.