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Nouveauté

Le commissaire Kouassi enquête sur la mort d’un collègue abattu au cours d’un braquage de voiture. Voyage au bout d’un enfer.

 

Le 6 février 1995 à 20 heures un message radio de la Police d’Abidjan signale 2 braquages de véhicules suivis d’un meurtre. La victime s’avère être un officier de police judiciaire. L’enquête est confiée au Commissaire Kouassi. 39 ans. Licencié en droit. Nous l’avons filmé jour après jour pendant 3 mois et demi.

La procédure suivie est d’inspiration française. Mais les moyens et les principes sont rudimentaires. Les coups, la terreur, l’intimidation sont les seuls moyens utilisés pour découvrir la vérité. D’où un univers cauchemardesque, kafkaïen où des innocents dénoncés par un informateur peu scrupuleux s’avouent meurtriers pour faire cesser les coups. Des dizaines de suspects sont arrêtés, interrogés, malmenés au cours de l’enquête. En vain.

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Nouveauté

Ils avaient entre 20 et 30 ans. Originaires de Rome, Bari, ou Reggio Emilia, ils travaillaient pour la plupart en usine, mais certains étaient étudiants. Ils formaient les Brigades rouges (BR), organisation révolutionnaire née à Milan en 1970 et prônant la lutte armée. À Rome, le 16 mars 1978, certains ont participé à l’enlèvement d’Aldo Moro, dirigeant de la Démocratie chrétienne (DC) et symbole de l’État italien, avant de l’enfermer pendant cinquante-cinq jours dans une “prison du peuple”. Les BR exigent, en échange de sa libération, celle de treize militants prisonniers. Mais à l’époque du compromis historique entre la DC et le Parti communiste, le gouvernement ne cède pas. L’otage est exécuté. Cet événement traumatique pour toute l’Italie sonne le glas d’un mouvement qui voulait imposer la révolution par les armes.EngagementQuarante années ont passé depuis et les ex-brigadistes ont pour la plupart purgé leurs peines de prison. Aujourd’hui, ils ont repris une activité professionnelle et ont accepté de raconter leur expérience au documentariste Mosco Levi Boucault. Alors qu’une militante de gauche anonyme resitue leurs témoignages dans le contexte de l’époque, ils se souviennent...

De leur enfance à leurs années d’apprentissage, de leurs luttes syndicales à leur engagement corps et âme dans les Brigades rouges, quatre parcours personnels dessinent une histoire collective. “Ce ne sont ni des fous ni des martiens”, explique le réalisateur, mais des Italiens ordinaires, fils de paysans ou d’ouvriers, qui avaient 20 ans dans les années 1970 et se sont engagés dans un combat meurtrier contre l’État. Un film captivant sur l’histoire complexe des “années de cuivre” (selon le mot de l’écrivain Erri De Luca) en Italie.

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Nouveauté

En 1987, le décès subit de Mario Formenton, qui dirige la première des maisons d'édition italiennes, la Mondadori, ouvre une bataille de succession entre deux des plus brillants hommes d'affaires du pays, Silvio Berlusconi et Carlo De Benedetti, tous deux actionnaires minoritaires. En décembre 1988, De Benedetti, signe un accord avec les héritiers qui lui garantit le contrôle des deux sociétés réunies. Un an plus tard, c'est le coup de théâtre : pour étendre son empire médiatique, Berlusconi convainc la veuve de Formenton de lui céder ses actions et s'empare de la présidence du groupe... C'est le début d'un très long feuilleton judiciaire où le chef de Forza Italia - qui a accédé au pouvoir une première fois en avril 1994, puis à nouveau en juin 2001, et a bénéficié d'un non-lieu pour prescription - va faire feu de tout bois pour éviter la condamnation de ses alliés. Y compris en faisant adopter des lois ad hoc par "ses" députés.

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Ils avaient entre 20 et 30 ans. Originaires de Rome, Bari, ou Reggio Emilia, ils travaillaient pour la plupart en usine, mais certains étaient étudiants. Ils formaient les Brigades rouges (BR), organisation révolutionnaire née à Milan en 1970 et prônant la lutte armée. À Rome, le 16 mars 1978, certains ont participé à l’enlèvement d’Aldo Moro, dirigeant de la Démocratie chrétienne (DC) et symbole de l’État italien, avant de l’enfermer pendant cinquante-cinq jours dans une “prison du peuple”. Les BR exigent, en échange de sa libération, celle de treize militants prisonniers. Mais à l’époque du compromis historique entre la DC et le Parti communiste, le gouvernement ne cède pas. L’otage est exécuté. Cet événement traumatique pour toute l’Italie sonne le glas d’un mouvement qui voulait imposer la révolution par les armes.Engagement Quarante années ont passé depuis et les ex-brigadistes ont pour la plupart purgé leurs peines de prison. Aujourd’hui, ils ont repris une activité professionnelle et ont accepté de raconter leur expérience au documentariste Mosco Levi Boucault. Alors qu’une militante de gauche anonyme resitue leurs témoignages dans le contexte de l’époque, ils se souviennent... De leur enfance à leurs années d’apprentissage, de leurs luttes syndicales à leur engagement corps et âme dans les Brigades rouges, quatre parcours personnels dessinent une histoire collective. “Ce ne sont ni des fous ni des martiens”, explique le réalisateur, mais des Italiens ordinaires, fils de paysans ou d’ouvriers, qui avaient 20 ans dans les années 1970 et se sont engagés dans un combat meurtrier contre l’État. Un film captivant sur l’histoire complexe des “années de cuivre” (selon le mot de l’écrivain Erri De Luca) en Italie.

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Comment, de 1977 à 1994, Totò Riina a régné par le sang et la terreur sur la mafia de Sicile. Un récit implacable, fondé sur le témoignage de ses hommes et de ceux qui les ont combattus, réalisé par Mosco Levi Boucault.

 

Documentariste chevronné et tenace, Mosco Levi Boucault raconte, en témoignages et en archives, une histoire si célèbre qu'elle a inspiré une série de la télé italienne en 2007. Mais en parvenant à faire parler certains des anciens tueurs de Riina, aujourd'hui "repentis", dont il confronte les récits avec celui, entre autres, de l'ex-procureur Giuseppe Ayala, il dévoile la vérité humaine et la nature tragique à l'œuvre dans l'enchaînement des faits. Détaillant leur quotidien de bourreaux au service de celui qu'ils décrivent comme un maître tragediatore (en sicilien, manipulateur, calomniateur), ses interlocuteurs font apparaître dans toute sa crudité la mécanique barbare qui tint Palerme en son pouvoir presque absolu et, a contrario, le courage de ceux qui se sont dressés contre elle.

Épisode 1 : Le pouvoir par le sang

Épisode 2 : La chute

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Nouveauté

Vie et destin d’une jeune fille de l’Est, venue vendre son corps à l’Ouest et trouvée morte dans un terrain vague sous le boulevard périphérique à Paris.

 

"Le 22 novembre 1999, à 7h15 était découvert le corps sans vie de GinKa T. prostituée bulgare, porteur d'une vingtaine de coups de couteau à la gorge, dans le dos, les mains (lésions de défense), sur un terrain vague situé à l'angle du Boulevard Mac Donald et la rue de la Clôture, 19 ème arrondissement à Paris."

C'est ainsi que sont relatés par les autorités judiciaires les derniers moments de Ginka Trifonova, jeune femme de 19 ans, née à Rousse en Bulgarie.

Ce film tente de remonter le cours de son destin de jeune femme de l'Est venue vendre son corps à l'Ouest, à travers les témoignages de ceux qui l'ont connue ou croisée, des objets qu'elle a laissés derrière elle (et en particulier un journal intime de quelques pages tenu sur un cahier d'écolier), des lieux où elle est passée.

Et peut-être ainsi redonner vie à un corps trouvé sans vie sur un terrain vague à Paris.

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Face à la caméra de Mosco Levi Boucault (Corleone, le parrain des parrains), trois "repentis" de Cosa Nostra retracent, à visage couvert, leur parcours au sein de la mafia sicilienne. Des témoignages sans détour, stupéfiants d’horreur mais aussi d’humanité. 

 

"Nous étions vraiment des bouchers. J’ai la chair de poule quand j’y repense", confesse un homme à contre-jour, le visage dissimulé pour protéger sa nouvelle identité. Comme Giovanni Brusca et Giuseppe Marchese, deux autres tueurs de Cosa Nostra, Paolo Francesco Anzelmo a trahi l’organisation : arrêté dans les années 1990, condamné à la perpétuité, il a choisi de collaborer avec la justice afin d’obtenir une réduction de peine. Introduit dans Cosa Nostra par ses oncles ("Je voyais qu’ils étaient respectés, que les portes s’ouvraient partout où ils allaient"), malgré les efforts de sa mère pour le soustraire à leur emprise, Anzelmo a connu une trajectoire similaire à celle de ses anciens complices, issus de lignées de mafieux : un premier homicide suivi d’une cérémonie d’intronisation, puis une vie "sans luxe et sans chichis", partagée entre un travail licite de façade et le quotidien impitoyable de l’organisation, qui "passe avant la famille de sang". Sur ordre de Totò Riina ("Dieu sur Terre à Palerme"), les trois "hommes d’honneur" ont commis (ou commandité) les pires exactions, éliminant tous ceux qui se dressaient devant eux, représentants de l’État, incorruptibles ou mafieux tombés en disgrâce (dont deux des oncles d’Anzelmo, qu’il a tués lui-même). Impliqué dans l’attentat contre le juge Falcone et l’assassinat, par strangulation, du petit Giuseppe Di Matteo, le fils d’un repenti, dont le corps a été dissous dans l’acide, Giovanni Brusca s’interroge encore : "J’ai fait tout ce pandémonium pour qui ? Pourquoi ? Aujourd’hui, je n’en sais rien."

 

Réalité crue 
Après les avoir rencontrés pour Corleone, le parrain des parrains, qui retraçait le règne et la chute de Totò Riina, Mosco Levi Boucault (Ils étaient les Brigades rouges) s’intéresse aux parcours de trois "repentis" pour tenter de saisir la réalité ordinaire, démythifiée, d’une vie de mafieux. Du rite d’initiation au reniement de leur serment en passant par la litanie de crimes dont ils se sont rendus coupables – et délestés dans les confessionnaux des églises –, Paolo Francesco Anzelmo, Giovanni Brusca et Giuseppe Marchese témoignent à la fois sobrement et sans filtre de leur quotidien au sein de l’organisation, dont ils détaillent les rouages. Sidérants d’horreur, leurs récits – entre lesquels s’intercalent des vues nocturnes de Palerme et des images d’archives de cadavres dont ils ont jonché la ville – dégagent pourtant une troublante humanité, ces hommes apparaissant autant comme des bourreaux sanguinaires que comme des victimes embrigadées dans une redoutable organisation criminelle.

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