L'auteure a pris le prénom de Marie un soir d'octobre 2003, sa manière à elle d'assumer la mort de son compagnon P. Guibert, mort un an auparavant après trente années de relation amoureuse. Sous forme d'une lettre à son éditeur, elle raconte cet amour atypique et son désarroi d'écrivain : impossibilité d'écrire et difficulté de vivre après la mort de son compagnon, indifférence et oubli de tous...Grand prix de héroïne Madame Figaro 2006.