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Une enquête captivante sur les traces du chef-d’œuvre Judith décapitant Holopherne, découvert à Toulouse et attribué au Caravage.
En 2014, un tableau retrouvé dans un grenier près de Toulouse provoque une onde de choc dans le monde de l’art. Après examen, le cabinet d’expertise parisien d’Éric Turquin attribue cette Judith décapitant Holopherne à Michelangelo Merisi, dit le Caravage (1571-1610). Réalisé en 1607, le tableau, fascinant par son réalisme cru et son jeu de lumière, est estimé entre 120 millions et 150 millions d’euros. L’État français classe alors l’œuvre "trésor national" et interdit sa sortie du territoire pendant trente mois, jusqu’en novembre 2018. Mais son authentification divise les spécialistes internationaux. Si certains détails (les draperies, les mains brunies du général assyrien…) semblent porter la marque du maître du clair-obscur, d’autres éléments, tel le visage parcheminé de la servante Abra, suscitent le doute. La toile aurait-elle pu être exécutée, partiellement ou en totalité, par le peintre et marchand d’art flamand Louis Finson, qui a réalisé plusieurs copies du Caravage ? Pour mettre un terme à la controverse, Éric Turquin décide d’organiser une vente aux enchères spectaculaire à Toulouse. Coup de théâtre la veille de l’événement : la toile est cédée de gré à gré à un acheteur étranger, proche d’un grand musée new-yorkais, pour un montant confidentiel…
Fascination
En tentant d'analyser la fascination que suscite le Caravage, ce documentaire propose une immersion dans la vie tumultueuse du maître italien. De Paris à Naples en passant par Londres et New York, il plonge en même temps dans les arcanes du marché de l’art, entre querelles d’experts, stratégies d’acquisition des musées et enjeux financiers colossaux.