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Tony Allen et Hugh Masekela se sont rencontrés pour la première fois dans les années 70 et ont évoqué pendant des décennies de faire un album ensemble. C’est le producteur Nick Gold qui a enregistré leur collaboration lorsque l’occasion s’est présentée en 2010. Les sessions inachevées, constituées de toutes les compositions originales du couple, sont restées en archives jusqu'à la mort de Masekela en 2018. Avec la bénédiction et la participation de la succession de Hugh, Tony Allen et Nick Gold ont déterré les bandes originales et ont terminé l'enregistrement de l'album à l'été 2019 dans le même studio londonien où les sessions originales avaient eu lieu. Allen et Masekela sont accompagnés sur le disque par une nouvelle génération de musiciens de jazz très respectés, dont Tom Herbert (Acoustic Ladyland / The Invisible), Joe Armon-Jones (Ezra Collective), Mutale Chashi (Kokoroko) et Steve Williamson.

Le joueur de claviers génial et prolifique revient avec un nouvel album, un coup de maître jazz-funk, comme un hommage à Herbie Hancock et à Mad Scientist! Ce second album de Joe Armon-Jones repose sur le dub bass-heavy et la culture club contemporaine. On y retrouve un son riche en R&B, hip-hop et funk, et mettant en vedette ses camarades : Oscar Jerome, Moses Boyd et Nubya Garcia. Il s'appuie sur son personnel et regroupe des artistes qu'il admirait de longue date, notamment Georgia Anne Muldrow (Brainfeeder, Stones Throw), Obongjayar (XL) et Jehst. Armon-Jones incarne la diversité de la scène jazz ascendante qui l'entoure. Co-produit avec Maxwell Owin, un collaborateur de longue date, le disque a une sensation de tracé minutieux qui reflète leur approche méticuleuse. Entre sa carrière solo très acclamée et son travail au sein d'Ezra Collective, Armon-Jones s'appuie sur une session primée aux prix Worldwide Awards de Gilles Peterson et est nominé pour le UK Act of the Year aux Jazz FM Awards.