Née en Algérie, Djazia Satour puise dans les racines musicales de sa terre natale et mélange le chaabi de l'Alger des années 50, les rythmes ancestraux des bendirs, les mélodies raffinées du banjo et du mandole avec les basses et les claviers analogiques d'une pop chaude et savoureuse") Elle sort son deuxième album, Aswât ("voix"). Le son est brut, presque palpable, tandis que les mélodies chantées en arabe d'une voix puissante, telles des hymnes, sonnent comme un appel irrésistible vers un autre monde. L'authenticité de cette artiste rafraîchissante doit autant à l'invention qu'à la tradition.