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Henri Alleg a dix-huit ans quand il découvre l'Algérie coloniale en 1939. Il se lie avec de jeunes militants algériens indépendantistes et communistes. Antifasciste, il lutte dans la clandestinité contre l'invasion allemande jusqu'au débarquement allié en 1942. Plus tard, il est arrêté en 1957, inculpé d'atteinte à la sûreté de l'Etat, incarcéré et torturé.
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H. Alleg témoigne de sa détention par des parachutistes en 1957 et des sévices qu'il a subis. Un ouvrage emblématique dénonçant la torture pratiquée par l'armée française, paru en 1958 et immédiatement interdit.
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La première édition de La question, d'Henri Alleg fut achevée d'imprimer le 12 février 1958. Des journaux qui avaient signalé l'importance du texte furent saisis. Quatre semaines plus tard, le jeudi 27 mars 1958 dans l'après-midi, les hommes du commissaire divisionnaire Mathieu, agissant sur commission rogatoire du commandant Giraud, juge d'instruction auprès du tribunal des forces armées de Paris, saisirent une partie de la septième réédition de La question. Le récit d'Alleg a été perçu aussitôt comme emblématique de ce refus par sa brièveté même, son style nu, sa sécheresse de procès-verbal qui dénonçait nommément les tortionnaires sous des initiales qui ne trompaient personne. Sa tension interne de cri maîtrisé a rendu celui-ci d'autant plus insupportable : l'horreur était dite sur le ton des classiques. La question fut un météorite dont l'impact fit tressaillir des consciences bien au-delà des "chers professeurs", des intellectuels et des militants. A l'instar de J'accuse, ce livre minuscule a cheminé longtemps.
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