On a pu dire que Vivaldi a écrit 300 fois le même concerto. Mais peut-on imaginer en dire autant de Telemann ? D'une part, les exemples enregistrés ici présentent des combinaisons instrumentales des plus extraordinaires - quatre trompettes, trois cors, deux flûtes et calchedon (une espèce de luth), voire même mandoline, harpe et tympanon ; de l'autre, ils témoignent de la plus incroyable variété stylistique, de l'exubérance vivaldienne à l'élégance des danses de l'Ancien Régime via le docte contrepoint germanique. Si vous vous n'êtes jamais posé la question des origines des Concertos Brandebourgeois, un conseil : explorez les concertos de Telemann...