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Un regard à l’échelle mondiale permettra de constater qu’il reste peu de conflits en dehors du Moyen-Orient. Cette zone serait-elle alors une zone génératrice de conflits pour des raisons endogènes mais aussi exogènes que les pays occidentaux ont tendance à omettre. Il semble donc important d’analyser les causes et les conséquences de l’instabilité chronique de cette aire géopolitique. Il est courant d’entendre que cette région serait comme « maudite », préjugé qui sous-entend qu’elle serait frappée par une violence inhérente. Or c’est parce que le Moyen-Orient fait partie des zones d’influence qui attirent et attisent le plus les intérêts qu’il y a tant de violence. La région n’est pas aussi complexe que la représentation de l’imaginaire collectif mais elle a cependant été rendue absconse par les luttes des grandes puissances et les découpages hasardeux qui sont la source de l’embrasement de la région. Un paradoxe se pose par rapport à la présence et à l’intervention des puissances occidentales au Moyen-Orient : d’un côté elles sont contestées du fait de leur forte responsabilité dans la poudrière de la région mais d’un autre côté, l’idée se répand qu’il est compliqué de laisser le Moyen-Orient « livré à lui-même » car la région et les partenaires qui la composent ont été habitués à une assistante – sinon une ingérence – dont la disparition provoquerait un vide létal pour ces pays. L’alternative à cette dépendance sécuritaire fait défaut dans une région toujours en mutation, et difficile à saisir et à conceptualiser. Il s’agit véritablement d’une région laboratoire : beaucoup de paradoxes empêchent d’avoir des grilles d’analyses pérennes et donc l’attente et l’incertitude.
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