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En Sibérie, avec la fonte du pergélisol, d’étranges cratères apparaissent dans la toundra. Ce documentaire étudie de près ce phénomène alarmant aux conséquences possiblement dramatique pour le climat.
En 2014, un hélicoptère survolant la Sibérie fait une découverte étonnante : un cratère de 25 mètres de large et de 50 mètres de profondeur, de quoi engloutir un immeuble de quinze étages. Curieusement, ce trou béant ne semble pas dû à l’effondrement de la surface du sol mais à une inexplicable explosion. Depuis, d’autres gouffres ont été découverts en Sibérie et en Alaska, où par ailleurs la surface d'un immense lac est troublée par des bulles de gaz inflammable. Ces étranges phénomènes sont en fait causés par la fonte du pergélisol (ou permafrost), une couche de terre en principe gelée en permanence qui couvre un quart de l’hémisphère Nord. Réchauffé par le dérèglement climatique, ce congélateur millénaire libère dans l'air d'importantes quantités de méthane, un puissant gaz à effet de serre, transformant ainsi des régions entières en bombes à retardement. Les habitants voient des paysages inchangés depuis des siècles se métamorphoser rapidement sous leurs yeux...
Coups de semonce
Que se passe-t-il lorsqu’un monde figé dans la glace depuis si longtemps commence à fondre ? Ces gouffres sont-ils un coup de semonce pour l’avenir de notre climat ? Peuvent-ils accélérer le réchauffement de notre planète ? Tout en suivant l'examen minutieux du cratère de la péninsule sibérienne de Yamal, le documentaire rend compte des recherches à travers l’Arctique de plusieurs équipes de scientifiques utilisant les technologies les plus récentes. Se penchant sur l’énigme que représente l’apparition de ces gouffres géants, les chercheurs recensent leurs conséquences possiblement dramatiques pour la planète. Une tragédie annoncée, dont les activités humaines semblent une nouvelle fois la cause....
L'histoire de l'Égypte ancienne est aussi celle de femmes hors du commun qui ont laissé un très riche héritage. Quinze pharaonnes ont régné et bien d’autres femmes ont joué des rôles clés dans la conduite des affaires de l’État. Archéologue et égyptologue de renom, l'Anglaise Joann Fletcher, aussi passionnée qu’excentrique (déjà vue dans Égypte, les secrets de la Vallée des Rois, diffusé par ARTE en 2014), part à la découverte du destin de quatre femmes qui ont accédé au pouvoir en Égypte ancienne : Hétep-Hérès Ière (aux alentours de 2600 av. J.-C.), Hatchepsout (1500 av. J.-C.), Néfertari (1290 av. J.-C.), épouse du pharaon Ramsès II, et Arsinoé II (316 av. J.-C.).
Pouvoir et liberté
À travers l'étude de statues, de fresques, de pièces de monnaie, de temples, d'objets personnels et de tombes, Joann Fletcher dévoile l’influence remarquable de ces femmes, dont le pouvoir et la liberté étaient sans pareils dans le monde ancien. Cette fascinante promenade à travers vingt-trois siècles nous emmène au temple funéraire de Deir el-Bahari, au musée du Caire, à Louxor, à la Chapelle rouge du temple d'Amon à Karnak, à la pyramide de Khéops, au temple d'Abou Simbel, dans la Vallée des Reines à Thèbes ou sur l'île de Philae, à la rencontre de ces femmes, filles, épouses et mères, qui furent aussi guerrières, bâtisseuses, prêtresses et conquérantes... Nous découvrons ainsi le rôle considérable qui fut le leur, de la politique à la diplomatie en passant par la religion – on attribuait même à certaines un pouvoir d'ordre divin. Le film revient également sur le rôle des femmes dans la mythologie égyptienne, notamment à travers les déesses Isis et Hathor.
Joanne Fletcher explore le Livre des morts, descend dans les tombes découvertes par la mission archéologique italienne de 1906 et poursuit son investigation sur les momies de Khâ et Merit – grâce aux scanners, elle explique les raisons de leur mort et décrit les procédés de momification. L'archéologue met ainsi en lumière le lien étroit entre la mort et la vie de tous les jours pour les anciens Égyptiens.
Il est question de la construction des maisons et du village, des conditions de travail, de la façon de s'habiller et de se nourrir, du goût prononcé des Égyptiens pour la poésie, le design et l'architecture d'intérieur… L'archéologue s’entretient notamment avec Eleni Vassilika, directrice du musée des Antiquités égyptiennes de Turin (le deuxième plus important en la matière après celui du Caire), et le géologue Steve Cross.