Quatre décennies après avoir été déporté par les Khmers rouges avec ma famille dans la province de Battambang, je suis retourné sur les lieux de leur disparition. Nous étions onze en quittant Phnom Penh. Seuls deux d’entre nous ont survécu.
Je voudrais faire un film pour capter l’invisible présence des morts sans sépulture et combattre l’oubli qui empêche leurs âmes errantes de trouver le repos.