Dans la région reculée du Nord Este au Brésil, le petit village de Toritama survit grâce à l'industrie du textile. Chaque année, plus de 20 millions de paires de jeans sont produites dans des usines délabrées; les gens du pays sont exploités et ne comptent pas leurs heures. Le Carnaval constitue le seul moment de loisir de l’année. Dans un geste d'anticonsumérisme, ils vendent leurs affaires et fuient vers les plages afin de souffler un peu.