Si c'est bien aux microbes que l'on doit les innombrables morts de la peste, de la typhoïde ou de la tuberculose, seuls 1 % de ceux que l'on connaît sont facteurs de maladies. En revanche, des plantes à l’homme, il n’existe aucun être vivant qui ne soit peuplé de bactéries indispensables à son existence. Ce n'est que depuis une dizaine d'années que la science commence à lever le voile sur la complexité de leur rôle. Chez l’homme, on compte ainsi dix fois plus de microbes que de cellules.