Bagdad, capitale d'un pays en décomposition, vit au rythme d'attentats quasi quotidiens. Ses habitants dressent le sombre portrait d'une ville qui se mure de toutes parts." Dans les bouchons ou au checkpoint, je suis toujours sur le qui-vive. Je regarde à droite, à gauche, en me demandant quelle voiture va exploser." Hussein est professeur d'université. Comme la grande majorité des huit millions de Bagdadis, il sort rarement de chez lui et a perdu tout espoir d'un avenir meilleur.