« Ce mercredi 11 janvier 2012, à Homs, ville symbole de la révolte contre le régime de Bachar al-Assad, rien ne s'est déroulé comme nous l'attendions. Nous pensions partir au nord. Notre escorte militaire nous a conduits au sud. Nous voulions rendre compte des horreurs de la guerre civile qui secouait la Syrie depuis mars 2011. Et voilà que nous avons été pris pour cible. Des explosions, quatre, avaient secoué le quartier alaouite de Akrama al-Jadida pourtant calme et préservé jusque-là. Gilles a été abattu dans l'immeuble où je me trouvais également. Tout s'est passé si vite. Les cris.