Depuis l'élection de Donald Trump – qu'on les accuse d'avoir favorisée –, les hackers russes n'ont cessé de faire la une des médias occidentaux. Parce qu'ils n'ont pas de visage, que leurs modes d'action restent opaques et incompréhensibles pour le commun des mortels, et que les fake news venues de Russie servent sans ambiguïté les intérêts des droites extrêmes américaines et européennes, ils incarnent dans l'imaginaire collectif une effrayante armée de l'ombre au service d'une Russie agressive.