Pendant l’été 1975, Pier Paolo Pasolini termine le montage de son dernier film, « Salò ou les 120 journées de Sodome », une libre adaptation de l’œuvre du Marquis de Sade. C’est une période politique inédite, où le Parti communiste italien peut accéder, pour la première fois, au pouvoir. Mais Pasolini, pourtant proche de cette formation politique, ne partage pas l’enthousiasme général, jugeant que la société italienne est profondément devenue de droite et gagnée par le consumérisme, obéissant inconsciemment à une nouvelle forme de fasciste.
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