Lorsque s'ouvrirent à Hérold, vers 1820, les portes d'une carrière d'opéra, l'artiste prit soin de faire disparaître ses concertos pour piano écrits dès 1810 afin qu'on ne l'accuse pas d'éclectisme. Cachées puis oubliées jusqu'à nos jours, ces partitions éblouissantes sont pourtant d'indispensables témoignages d'une virtuosité spectaculaire et d'un sentiment romantique où effleurent l'esprit de Beethoven et Schubert. Un trait d'union entre Mozart et Chopin.
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