On retrouve dans Ugolin la galerie des personnages truculents qui faisaient de Manon des sources une réjouissante satire, peinture à la fois affectueuse et acerbe des grandeurs et bassesses d’un village de Provence. Cependant, après une scène d’ouverture désopilante qui met les habitants face à l’envoyé du génie rural dont ils attendent un improbable miracle, le ton change.