" Ma vie est une catastrophe, je suis seule." Tête basse, les patients "avouent" leurs tourments liés à la solitude comme une honte. Quant aux jeunes, ils vivent mal de n'être pas toujours conformes aux canons prônés par les réseaux sociaux et s'isolent. Dépendants de leur besoin de reconnaissance et de valorisation par leurs pairs, ces nouvelles proies (parfois aussi plus âgées) sont les victimes fragiles des écrans qui creusent leur manque d'estime de soi. Ils rejoignent le long cortège des dépendants affectifs si maltraités dans des relations toxiques.