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Decca Records présente ici un best of du compositeur pour fêter ses 60 ans de carrière dans le cinéma . Il compte également une première captation mondiale de La liste de Schindler pour violoncelle qui n'a encore jamais été entendue auparavant.

Passionnées de séries, Camille et Julie Berthollet rêvaient depuis longtemps d'enregistrer un album consacré aux bandes originales de séries et de films. C'est chose faite avec le prestigieux Orchestre national d'Île-de-France sous la direction du chef Ernst van Tiel sur des sublimes arrangements de Matthieu Gonet et Camille & Julie. Ce nouvel album révèle une fois de plus le talent et la fougue des deux soeurs qui tracent leur route en mariant les genres avec peps, naturel et évidence. De Mission Impossible à Game of Thrones, de la Panthère rose à The Crown, de Amicalement vôtre au chant révolutionnaire Bella Ciao (La Casa de papel), jusqu'à Lupin, Downton Abbey ou Dix pour Cent, le duo virtuose nous offre en version symphonique ou chambriste les mélodies inoubliables de John Barry, Lalo Shifrin, Hans Zimmer, Max Richter ou Georges Delerue.

Après "Geronimo", qui traduisait admirablement les tensions entre cultures traditionnelles et identités urbaines, Tony Gatlif revient en 2017 avec "Djam", une bande originale magistrale dédiée au rébétiko. Toute l'humanité de cette musique populaire grecque, issue de l'exil, des migrations, du métissage, réside dans le fait qu'elle soit originaire de cette région reliant Europe et Asie, carrefour des civilisations et des crises (économiques et migratoires), et pour ainsi dire centre du monde. Tony Gatlif est le cinéaste du rythme et de la liberté, la musique est un élément central dans sa filmographie (deux Césars pour "Gadjo Dilo", "Vengo"). Celle de "Djam" accompagne le parcours initiatique de l'héroïne, d'Istanbul à Mytilène, délivrant tour à tour volutes d'ivresse, émotion et frénésie jubilatoire.

Les chansons originales de Viktor Tsoï et Zoopark, interprétées et réenregistrées par le Zveri group (dont fait partie l'acteur Roman Zver), habitent le film et témoignent d'une génération pour qui la création et la musique étaient les seuls guides. Roman Zver et German Osipov, producteurs musicaux du film, disaient à ce sujet : "Nous avions besoin de jouer de manière authentique et d'être attentifs au son qu'elles avaient dans les années 80, aux conditions dans lesquelles les musiciens vivaient à l'époque, à leur matériel et à leurs performances". La bande son comprend des reprises de Kino (groupe de Viktor Tsoï) et des classiques de Talking Head, Lou Reed ou Iggy Pop par le Zveri Group mais aussi des morceaux du Velvet Underground ou même de David Bowie.