Qu'allons-nous bien pouvoir dire à nos enfants pour leur expliquer pourquoi nous leur laissons un monde à ce point dégradé ? Qu'il fallait faire du fric ? Que c'était trop tard ? Pas nos priorités ? Qu'on avait besoin de bouffer cinq steaks par semaine ? Nous sommes très forts pour produire des justifications plus ou moins recevables pour nous « tirer d'affaire » : c'est-à-dire nous permettre, individuellement et collectivement, de supporter notre inaction et d'assister tranquillement à la destruction du vivant, l'épuisement des ressources et l'aggravation progressive des problèmes climatiques. Face à cette apathie qui semble pathologique, on a envie de secouer l'humanité tout entière (et certains spécimens en particulier !) en hurlant « Réagis ma vieille ! Mais réagis ! Qu'est-ce que tu attends, bon sang ? ». C'est à cette question complexe que ce livre s'attaque : « Pourquoi ne réagissons-nous pas à la hauteur des enjeux ? » Appuyées ici par les centaines de photos de Josef Helie (dont celles de Corinne Masiero, Nicolas Hulot, Anny Duperey, Noam Chomsky, Pablo Servigne, Hugo Clément, Clara Morgane, IAM, Guillaume Meurice, Philippe Katerine...), les excuses deviennent un prétexte pour décortiquer les nombreux mécanismes freinant un « réveil écologique » massif. En prenant du recul face à ces justifications tantôt graves et sérieuses, tantôt ironiques et décalées, ce livre invite à mieux les comprendre pour les dépasser et réagir aujourd'hui plutôt que s'excuser demain.
En laissant les chèvres de son oncle manger des fruits d'un grand tamarinier sous l'ombre duquel se cachent de mauvais génies, Zékéyé a déchaîné la colère du terrible djoudjou-kalaba. Depuis chaque nuit une chèvre disparaît, emportée par un mauvais génie.
Un documentaire farfelu et empreint de sarcasmes, écrit à la manière des contes classiques, dans lequel l'auteur présente ces personnages monstrueux et folkloriques en aidant à les identifier grâce à leur tenue, leur repas, leur famille ou encore leur habitat.
Il y a trois ans, des milliers de citoyens découvrent que des permis d'exploration de gaz de schiste ont été accordés dans le plus grand secret. Ce déni de démocratie provoque alors une mobilisation sans précédent qui enflamme le Sud-Est de la France et fait reculer l'industrie pétrolière. Un rapport de force s'instaure. Face à la pression du lobby pétrolier sur le gouvernement, citoyens et élus locaux se préparent à la désobéissance civile. Ils dénoncent l'illusion d'un eldorado financier et les risques sur la santé et l'environnement. Mais de nouveaux forages démarrent.
Le dimanche, c'est un tradition familiale, la petite ogresse mange un enfant. Mais un jour elle attrape un petit garçon si gentil qu'elle n'a plus envie de le manger. Les ogresses aussi tombent amoureuses...
Depuis bien longtemps, les bûcherons n'abandonnent plus leurs enfants dans la forêt. N'ayant plus rien à se mettre sous la dent, un ogre, un loup et une sorcière mettent au point en stratagème pour capturer une nouvelle proie.
Il était une fois un ogre... Cet ogre, évidemment, a de très grandes dents et aime beaucoup dévorer les petits enfants. Tellement, qu'il les a presque tous mangés, sauf Zéralda. Un jour, en chemin pour le marché, elle rencontre l'ogre blessé : il a chuté en essayant de l'attraper. Comme Zéralda a bon coeur, elle décide de lui faire à manger pour l'aider à se requinquer...
L'ogre est allongé ici, tellement grand qu'on le découvre par petits morceaux... à pas de fourmi... Il dort, la bouche grande ouverte, comme tous les ogres, jusqu'à ce que la fourmi fasse une chute vertigineuse...
Fillette marche dans la forêt, direction la maison ! Soudain elle rencontre Loup,qui lui propose de l'accompagner : C'est dangereux de se promener seule, la nuit tombe ! Puis c'est au tour de Sorcière de s'imposer. Et voilà Ogre et Monstre rejoignent la nouvelle équipe ; Fillette continue, toujours aussi insouciante, en apparence... Un conte astucieusement construit qui interpelle le lecteur car il est le seul à voir que le destin de la fillette est en train de se jouer dans son dos !