Notre avis : Soeurs à la scène comme à la ville, Lisa-Kainde et Naomi sont, en outre, les filles d'Anga Diaz, maître percussionniste célèbre pour son implication dans le Buena Vista Social Club. Au carrefour du hip-hop, de la soul, de Cuba et du Nigeria, les jumelles donnent naissance à une sorte de world urbaine aux contours afropéens. Elles misent sur les harmonies vocales exhalant leur(s) chant(s) en volutes qui embaument aussi bien la tradition que la modernité. Leurs compositions, quant à elles, procèdent d'un dépouillement qui met l'accent sur les percus, le piano autre instrument quasi-omniprésent, ne prenant de l'ampleur qu'à l'occasion du refrain de "Stranger/Lover" ou de quelques mesures de "ghosts" et de "singles". D'un minimalisme certain, qui confère à l'ensemble un caractère intimiste, ce premier essai se révèle, par jeu d'opposition, des plus consistants. Fruit d'héritages pluriels pleinement assimilés, "Ibeyi" est un disque foncièrement créole, en ce sens qu'il amalgame des univers musicaux a priori distant d'un océan ou deux, pour les fondre tous ensemble dans un nouvel univers, celui des soeurs Diaz. A digérer le soir, au calme, seul ou en petit comité.
Une série de questions pour imaginer le monde en 2050 et considérer les perspectives d'évolution, notamment la voiture volante, la robotisation, les voyages dans le temps et l'espace.