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Après plus de trois décennies d’exercice en région parisienne, un médecin généraliste s’apprête à prendre sa retraite. Le tableau éclairant d’une société fragilisée et d’un système de santé défaillant.
Il connaît par cœur tous ses patients. Il a vu grandir leurs enfants, suit parfois aussi leurs petits-enfants. Au fil des ans, le docteur Mesdom a aidé chacun à traverser les épreuves de la vie, à affronter les maladies saisonnières ou chroniques, les accidents en tous genres et les rappels de vaccins. Installé en région parisienne, il partage un cabinet avec deux confrères. Régulièrement présent à leurs côtés depuis quatorze mois, Thomas, qui achève sa thèse, lui succédera à son départ. Mais en attendant ce jour, le médecin de ville ne désarme pas. Les visites à domicile s’enchaînent à bon rythme et le cabinet ne désemplit pas. Auscultant les âmes qui vacillent parfois autant que les corps douloureux, le praticien aspire, lui aussi, au repos. Mais pas simple de quitter cette patientèle avec laquelle se sont noués des liens de respect et souvent d’affection. Le docteur Mesdom sait que les choses seront différentes pour son jeune remplaçant. L’époque où les médecins de ville avaient besoin d’avoir de nombreux patients, pour lesquels ils ne comptaient pas leurs heures, est révolue. Aujourd’hui, ce sont les patients qui, désespérément, cherchent un généraliste.
Parent pauvre
Jamais la réalité du désert médical, même dans les grandes villes, n’a été plus palpable que dans ces derniers mois de consultations où Jean-Paul Mesdom et ses associés affrontent les carences d’une médecine de ville devenue le parent pauvre du système de santé français. Suivi plusieurs mois durant dans l’exercice de sa pratique, le docteur révèle au fil des cas qui se succèdent la dureté du monde du travail, les dysfonctionnements de l'hôpital, les déboires des plus âgés face au tout numérique mis en place par l’assurance santé. Le tableau éclairant d’une société fragilisée, où la proximité et le suivi d’un généraliste se révèlent des richesses à préserver, coûte que coûte.
Dans l'Ouest américain, un groupe d'hommes déguisés en Charlot. Ils tiennent tous un numéro. Le 26 s'avance, la foule l'applaudit. Il vient de gagner le concours. Le meilleur de tous les Charlie, c'est lui. Il s'appelle Philippe, il est québécois, il est imitateur. Il est déserteur. Terrifié à l’idée d’être mobilisé, Philippe a fui Montréal pour se réfugier dans cette partie du monde épargnée par un conflit mondial. Sur place, il croise des charlatans qui font mine de vendre du bonheur, mais qui répandent plutôt la cupidité et la haine...
Le désert d'Atacama au Chili est connu notamment pour être le refuge des astronomes : le ciel que l’on peut y observer la nuit est à couper le souffle. Ce ciel nourrit les recherches des chasseurs de planètes qui travaillent dans les observatoires. Il nourrit aussi, depuis des générations, l’imaginaire et les légendes des communautés locales. Car les mystères confondants que nous soumet l’univers sont ce que science et croyance ont en commun. Alison McAlpine nous entraîne dans un voyage poétique, ludique et profond à la fois, à la rencontre des astronomes et des habitants.
Canada, Iqaluit… Sur une île de roches, non loin du cercle polaire, ils sont débarqué dans un élan similaire : partir pour tenter de recommencer. Le Grand Nord fut d’abord une porte de sortie, puis devint bientôt un endroit difficile à quitter. Ici, les existences sont en jachère. Ici, on fait son temps. Peu importe leur vie d’avant, ils sont maintenant chauffeurs de taxi dans cette ville isolée de l’Arctique. Seuls au volant de leur voiture, ils sillonnent, tournent littéralement en rond, jour et nuit. Un Tetris perpétuel sur ce qu’on appelle le "ring road" : une boucle asphaltée d’une dizaine de kilomètres. Même si les heures de travail sont longues et redondantes, ils ont tout le temps pour penser à cette vie qui les attend dans le sud du pays. "Exil au Far West" raconte la solitude et l’espoir sur fond de froid polaire.
Une jeune botaniste s'installe dans une petite ville désertique pour y étudier une plante invasive. Durant l'une de ses sorties, elle découvre un trafiquant de drogue dont l'avion s'est crashé. Le jeune homme la prend en otage et l'entraine dans une fuite en avant mortelle. Pendant ce temps, un shérif et sa fille, mais également les criminels qui cherchent la cargaison de drogue perdue, se lancent à leur poursuite.
Le capitaine Morhange et le lieutenant de Saint-Avit conduisent une expédition qui a pour but de trouver l'Atlantide. Après maintes péripéties, ils découvrent un peuple qui les fascine. Installé dans le désert, il est gouverné par une mystérieuse reine. Cette adaptation, considérée comme la meilleure du roman du Pierre Benoit, a été tournée dans le désert du Hoggar.
Partout sur la planète les villes poussent et grandissent, et parfois malgré des conditions climatiques ou géographiques qui paraissent insurmontables. Comment des hommes font-ils pour s’y acclimater ?
La journaliste voyageuse Alexandra Alévêque part à la rencontre de ceux qui vivent dans les villes les plus extrêmes du monde. Les villes les plus froides, les plus chaudes, les plus hautes, les plus humides, etc. En premier direction Iakoutsk en Sibérie et La Paz en Bolivie pour montrer l’incroyable faculté d’adaptation de leurs habitants.
Alexandra Alevêque, journaliste, va expérimenter la vie dans ces villes les plus extrêmes du monde et s'y installer, le temps d'en découvrir le mode de vie des habitants.
Ce qu’elle nous montre propose une réflexion sur l’incroyable faculté d’adaptation des hommes et sur les solutions qu’ils apportent, tant comportementales qu’organisationnelles.
A quoi ressemblent ces villes hors du commun ?
Comment vivent leurs habitants ?
Qu’avons-nous à apprendre d’eux ?
Les épisodes
Iakoutsk
La Paz
Ganvié
Manille
Las Vegas
Aarhus
Chinguetti
Longyearbyen
Venise
Dans le Nord du Burkina Faso, la désertification grignote les terres et l’immigration vide les villages. A Kamsé, villageoises et villageois restés sur place se sont lancés dans un chantier pharaonique, creuser dans la fournaise, à la pelle et à la pioche, un réseau de digues et de mares, puis planter des milliers d’arbres pour reverdir et fertiliser les zones conquises par le désert. Une bataille menée par les femmes. Et dans la chaleur aveuglante, une digue se dresse, un lieu se transforme. À Kamsé, il est espéré que ceux qui ont émigré reviennent ensuite.
Soudan, près du barrage de Merowe. Maher travaille dans une briqueterie traditionnelle alimentée par les eaux du Nil. Chaque soir, il s’aventure en secret dans le désert, pour bâtir une mystérieuse construction faite de boue. Alors que les Soudanais se soulèvent pour réclamer leur liberté, sa création semble prendre vie.
Présenté à la Quinzaine des Réalisateurs au Festival de Cannes 2022.
#Restez jusqu'à la fin, le film est suivi d'un entretien avec le réalisateur.