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Après plus de trois décennies d’exercice en région parisienne, un médecin généraliste s’apprête à prendre sa retraite. Le tableau éclairant d’une société fragilisée et d’un système de santé défaillant.
Il connaît par cœur tous ses patients. Il a vu grandir leurs enfants, suit parfois aussi leurs petits-enfants. Au fil des ans, le docteur Mesdom a aidé chacun à traverser les épreuves de la vie, à affronter les maladies saisonnières ou chroniques, les accidents en tous genres et les rappels de vaccins. Installé en région parisienne, il partage un cabinet avec deux confrères. Régulièrement présent à leurs côtés depuis quatorze mois, Thomas, qui achève sa thèse, lui succédera à son départ. Mais en attendant ce jour, le médecin de ville ne désarme pas. Les visites à domicile s’enchaînent à bon rythme et le cabinet ne désemplit pas. Auscultant les âmes qui vacillent parfois autant que les corps douloureux, le praticien aspire, lui aussi, au repos. Mais pas simple de quitter cette patientèle avec laquelle se sont noués des liens de respect et souvent d’affection. Le docteur Mesdom sait que les choses seront différentes pour son jeune remplaçant. L’époque où les médecins de ville avaient besoin d’avoir de nombreux patients, pour lesquels ils ne comptaient pas leurs heures, est révolue. Aujourd’hui, ce sont les patients qui, désespérément, cherchent un généraliste.
Parent pauvre
Jamais la réalité du désert médical, même dans les grandes villes, n’a été plus palpable que dans ces derniers mois de consultations où Jean-Paul Mesdom et ses associés affrontent les carences d’une médecine de ville devenue le parent pauvre du système de santé français. Suivi plusieurs mois durant dans l’exercice de sa pratique, le docteur révèle au fil des cas qui se succèdent la dureté du monde du travail, les dysfonctionnements de l'hôpital, les déboires des plus âgés face au tout numérique mis en place par l’assurance santé. Le tableau éclairant d’une société fragilisée, où la proximité et le suivi d’un généraliste se révèlent des richesses à préserver, coûte que coûte.
Sous forme de préquel, retour sur la jeunesse et la première affectation du fameux inspecteur Jay Swan, au cœur de l’Outback australien. Une nouvelle saison du western contemporain à succès sur les traces du flic aborigène taiseux dans un pays rongé par son passé colonial.
Héritage colonial
''T’es un flic ou un aborigène ?'' La question du camp à choisir, entre une communauté indigène marginalisée et les descendants des colons britanniques, irrigue l’intrigue de ce préquel de Mystery Road, qui offre un passé et une famille à l’inspecteur taiseux Jay Swan, fraîchement affecté dans la ville de son enfance. Après les succès des films Mystery Road (2013) et Goldstone (2017), suivis des deux premières saisons d’une série plébiscitées par un large public, cette variation sur le western continue de sublimer les décors sauvages de l’Outback australien, dont l’écrin de poussière ne masque pas longtemps les injustices de l’héritage colonial du pays, qui marque chacun des protagonistes dans leur chair, entre perdants et gagnants. Au centre de ce cruel règlement de comptes se détache la figure charismatique du héros, mutique et pugnace, dont l’acharnement à faire éclater la vérité viendra briser l’apparente tranquillité de la bourgade du bout du monde. Le jeune Mark Coles Smith impressionne dans cette figure de lonesome cowboy en devenir et chausse avec brio les bottes de son aîné et prédécesseur, l’acteur Aaron Pedersen, starifié par la saga.
À cheval entre le Sahara et le Sahel, le Niger est un pays enclavé, qui, comme ses voisins, doit faire face depuis 15 ans à la menace grandissante des groupes terroristes, Boko Haram, Al Qaïda et des terroristes affiliés à l’état islamique. Mais à ce jour, ces groupes armés ne sont pas visiblement implantés au Niger ce qui en fait un pôle de relative stabilité dans une région marquée par les violences. Nous verrons également comment, sur le plan politique, le Niger semble à ce jour plus stable que ses voisins, tandis que deux coups d’état militaires ont eu lieu au Mali en 2020 et 2021 et au Burkina Faso en 2022. Dès lors, le Niger est devenu un pilier de la “guerre contre le terrorisme” menée notamment par la France dans la région, surtout depuis que les militaires français ont été chassés du Mali, qui leur a préféré les mercenaires russes du groupe Wagner.
Nous verrons également pourquoi la route migratoire principale entre l’Afrique subsaharienne et la Méditerranée passent par le Niger, lui conférant du même coup un intérêt supplémentaire aux yeux des Européens. Enfin, nous passerons en revue les fragilités endémiques de ce pays stratégique : l’un des plus pauvres d’Afrique, la moitié des 25 millions de Nigériens vivant sous le seuil d’extrême pauvreté avec l’équivalent de moins de 2 € par jour, alors même que le Niger est un pays riche en ressources, uranium, pétrole et or notamment.
Après un accident de voiture qui la laisse indemne mais complètement bouleversée, Simone Prévost remet toute sa vie en question. Elle quitte son emploi, annule un voyage qu'elle devait faire en Italie et part à la recherche de Philippe, son meilleur ami à qui elle demande de lui faire un enfant. Ce dernier accepte à la condition que l'enfant soit conçu dans le désert. Ils partiront donc pour le désert de Salt Lake City.
En Sélection Officielle dans la section Un Certain Regard au Festival de Cannes 1998.