Abi a une spécialité : se rendre invisible. D'ailleurs, elle maîtrise sur le bout des doigts l'art de rester dans l'ombre et les techniques les plus subtiles pour ne pas se faire remarquer. Mais avec une mère américano-babacool tendance chamane adepte du no bra, une petite sœur beaucoup trop populaire et sa nouvelle amie Lila (trop maquillée, trop court, trop strass, trop paillettes, trop grande gueule), Abi va devoir sortir de sa zone de confort et affronter les regards.
Deux ados se retrouvent par hasard sur un pont avec le même projet : sauter. A partir de là, quatre destins sont possibles, mais un seul mène au happy-end. Aaron et Tillie ne se connaissent pas, mais ont le même projet : se suicider en sautant du pont George Washington. Aaron est tenaillé par la dépression et se débat avec son identité sexuelle. Tillie est perdue, harcelée par ses camarades, elle pense qu'elle ne vaut rien. A partir de là, quatre chemins sont possibles : Aaron saute, Tillie non. Tillie saute, mais pas Aaron. Ils sautent tous les deux. Personne ne saute. Dans ce roman poignant, on assiste à ces quatre scénarios, et à leurs conséquences...
Lucien a 16 ans. Sur internet, il est Zora, pilier de la communauté de fans des Mondes invisibles, la série fantastique culte de Maria Zumaï. Dans la vraie vie, il est le garçon le moins cool de l'internat. Un lycéen qui aime discuter en ligne avec Xena, écrire des fanfictions, lire des histoires où deux garçons s'embrassent et se promener au bord d'un lac. Mais quand la mystérieuse Maria Zumaï interrompt brusquement sa saga, Lucien se retrouve embarqué malgré lui dans une enquête. Une enquête dans les livres pour trouver des vérités dans la vie.
Ils habitent le même immeuble, se connaissent depuis qu'ils ont huit ans. Mais depuis la rentrée, elle éprouve pour lui un sentiment nouveau, bizarre. Et soudain, elle a l'impression que lui aussi ne la regarde pas pareil. Les sensations, les gestes, le monde a changé entre eux. Même la parole cherche les mots comme dans une autre langue. Elle ne se reconnaît plus, ne le reconnaît plus. Est-ce qu'elle se fait des idées ? Pour se libérer de son angoisse, elle décide de lui écrire. Brouillons de lettre qui finissent à la poubelle, sms effacés nourrissent la frustration d'une jeune fille qui voudrait dire une chose si simple : je t'aime, mais n'y arrive jamais. Lui parler, est-ce le risque de le perdre pour toujours ?
Il y a les mots qui blessent, ceux que l'on n'ose prononcer ou que l'on n'aurait pas dû dire. Et puis il y a les mots qui libèrent. C'est de toutes ces paroles-là qu'il est question dans Doux mots dits. Au travers d'un recueil de poèmes qu'elle a elle-même illustré, l'artiste Clou nous invite à voyager dans son adolescence entre violences familiales et découvertes sensuelles. En trame de fond, le quotidien parisien, et comme lueur, la musique qui rend tout plus beau. Extrait :LE MANTEAU Hier, j'ai refuséLe manteauQue ma mère a choisiQu'elle a acheté, au méprisDe mes goûtsDe mes enviesElle ne m'a même pas consultéeElle l'a déposéSur mon armoireComme une grenade dégoupillée « Clou ! T'exagères »Elle a soufflé« Il est rembourré ! » Il est affreuxIl fait méméDe loin, avec,J'ai l'air d'une patate tasséeJ'ai seize ansJe me détesteMon corps est comme indépendantIl vit sa vieChange tout le tempsS'agranditS'enlaiditDe boutons blancs Si désormaisSur ce corps-làJe porte ce manteau, je vais devenirLa risée du lycée Je saisÇa fait enfant gâtéeMaisÀ seize ansÇa se faitDe demander avant d'acheter Maman a dit,Un peu vexée :« Je me le ferai rembourser »Et puis ce matin,Le froid est arrivéÀ la place du manteauJ'ai enfiléUn sweat grisSans formeSur une polaire de fortuneJ'ai préféré avoir un peu froidQue de porterCe manteau-là« Tout ça c'est du cinéma »A dit papa Non j'ai seize ansVoilà pourquoi
Louise, 15 ans, est passionnée de cinéma et passe son temps à se faire des films pour fuir son quotidien. Il ne lui manquerait pas grand-chose pour pimenter sa vie : un copain pour vivre sa première fois par exemple, comme l’a fait Jessica, aka crétacé tertiaire (à cause de ses strates de fond de teint). C’est là qu’elle a l’idée du siècle : organiser une véritable chasse au trésor pour déclarer sa flamme à Mehdi, le nouveau BG de sa classe. Sauf que les choses tournent mal et que ce n’est pas lui qui vient au rendez-vous…
Pièce pour 8 acteurs et un pantin d'après le conte de Collodi. Un homme pauvre fabrique le pantin de bois Pinocchio, mais ce dernier s'enfuit. Son amour pour l'argent facile et l'oisiveté lui jouent des tours, son nez s'allonge à chacun de ses mensonges, et le pantin finit dans le ventre d'une baleine.
Salomé, 18 ans, ne sait pas si elle doit partir avec son père au Liban. Une amie lui conseille d'essayer un programme d'évaluation des futurs possibles, Aléas, qu'elle teste sans succès. Elle a par la suite des visions d'elle au Liban avec un jeune homme, Bilal, qu'elle voit mourir d'une balle perdue. Un jour, elle rencontre pour de vrai ce Bilal. Elle est dès lors prête à tout pour le sauver.
Les vacances d'été s'annoncent mal pour Cassiopée. Ses parents lui offrent un cadeau empoisonné pour l'aider à surmonter son extrême timidité : un stage au théâtre du Serpent Vert dans une ville dont le nom même annonce l'enfer à venir, Agonie. Ne se sentant rien en commun avec les comédiens qu'elle rejoint sous la contrainte, la jeune fille est toutefois fascinée par le mystère qui entoure La Sorcière du Rével. Anonyme, interdite il y a des années, cette pièce que la troupe souhaite rejouer est liée à une légende locale : dans les collines environnantes existerait un mur d'ombre, frontière avec un autre monde abritant une ensorceleuse… Cette dernière exaucerait les voeux en échange d'un prix à payer. Or, des événements effrayants et inexpliqués ne tardent pas à replonger la ville dans l'angoisse… Quelqu'un aurait-il osé passer le mur et déroger aux lois du Rével ?