« Les Chinois fabriquent les objets, les Malgaches les réparent. » Il y a ceux qui font des chaussures à partir de pneus, ceux qui fabriquent des lampes à partir de boîtes de conserves, ceux qui fabriquent du savon et des médicaments à partir d'os de zébus… Rien ne se perd, tout se transforme. À Madagascar, les gens défient la crise avec inventivité sans perdre leur identité et leur sens de l'humour. En s'appuyant sur une tradition orale toujours digne, souvent enjouée ou cocasse, parfois désemparée ou révoltée, mais jamais amère.
C'est l'histoire d'un bal. D'un grand bal. Chaque été, plus de deux mille personnes affluent de toute l'Europe dans un coin de campagne française. Pendant sept jours et huit nuits, ils dansent encore et encore, perdent la notion du temps, bravent leurs fatigues et leurs corps. a tourne, ça rit, ça virevolte, ça pleure, ça chante. Et la vie pulse.