Vacances de printemps : retrouvez les horaires d'ouverture et de fermeture de vos médiathèques.
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Par une nuit d’orage, un maître de feng shui tente de sauver une prostituée d’une mort certaine, mais le destin en a décidé autrement. Arrivé à son domicile, il découvre le corps de la jeune femme, victime d’un abject serial killer. Un livreur déboule à son tour sur la scène de crime, hypnotisé et fasciné par ce qu’il voit. Le maître de feng shui prédit au garçon un avenir sombre et meurtrier. Mais cette fois, il jure de tout faire pour changer le cours des choses. Sauf que l’inspecteur chargé de l’enquête est convaincu que le livreur est un psychopathe-né dont la soif de sang ne peut être arrêtée...
Que mangeaient nos ancêtres avant l’apparition de l’agriculture et de l’élevage ? S’appuyant sur les dernières découvertes des scientifiques, ce documentaire en deux parties montre comment la modification de notre régime alimentaire a contribué à l’évolution anatomique, cognitive et sociale de l’espèce humaine.
Changement de régime
Pendant plus de trois millions d’années, nos ancêtres chasseurs-cueilleurs ont prélevé directement dans la nature ce qui était nécessaire à leur alimentation. Mais il y a 10 000 ans, l’apparition au Néolithique de l’agriculture et de l’élevage a totalement transformé notre mode de subsistance et ouvert une nouvelle ère de développement pour l’humanité. S’appuyant sur les avancées récentes en archéologie et les progrès des techniques de recherche et d'analyse des fossiles humains, dont les résultats remettent en question nombre d'idées reçues, ce documentaire en deux parties, qui nous entraîne dans des laboratoires et sur des sites préhistoriques remarquables, de l’Ardèche à la Turquie, montre comment la modification de notre régime alimentaire a contribué à l’évolution anatomique, cognitive et sociale de notre espèce.
Pourrons-nous continuer à produire toujours plus dans un monde qui se réchauffe inexorablement ? Entre catastrophe sanitaire, mise à mal de l'économie et creusement des inégalités, cette enquête édifiante éclaire les conséquences de l'augmentation des températures sur le travail.
Avec le réchauffement climatique, de plus en plus de travailleurs vont être exposés au stress thermique et à ses effets sur la santé. Dans certaines régions du globe, on dénombre déjà des milliers de décès prématurés, à l'image des migrants exploités sur les chantiers dans les pays du golfe Persique. Sous le feu des critiques face à cette hécatombe d'arrêts respiratoires et cardiaques soudains, officiellement attribués à des causes naturelles, le Qatar a adopté une législation interdisant le travail en extérieur au-delà d'un certain seuil de température. En Amérique centrale, la chaleur tue aussi, mais à petit feu : au Nicaragua et au Salvador, une épidémie d'insuffisance rénale chronique décime les travailleurs agricoles, en particulier les coupeurs de canne à sucre, et met à mal les systèmes de santé, débordés par l'afflux de patients nécessitant une dialyse. Alors que la maladie semble affecter de plus en plus d'ouvriers népalais partis gagner leur vie au Moyen-Orient, on observe également une hausse des incidents rénaux chez les livreurs UPS aux États-Unis, qui font leurs tournées chronométrées dans des véhicules non climatisés. La productivité elle-même souffre de la hausse globale des températures, comme en Inde, où les couturières à domicile étouffent dans la fournaise des bidonvilles. Si les grands groupes manufacturiers cherchent des solutions pour rafraîchir leurs usines, 15 % des heures de travail pourraient néanmoins être perdues à l'échelle du pays d'ici à la fin du siècle.
Immense défi
On estime que la chaleur fait perdre plus de 2 000 milliards de dollars à l'économie mondiale chaque année. De l'Amérique du Nord au sous-continent indien en passant par l'Europe, où les épisodes caniculaires se multiplient, cette enquête fouillée met en lumière les impacts alarmants du dérèglement climatique sur le travail. Donnant la parole à des experts (économiste, médecins, architecte...), des responsables politiques et des membres d'ONG ainsi qu'à de nombreux travailleurs en extérieur, le film pointe la nécessité de repenser les modes de production, les législations (quasi inexistantes aujourd'hui) encadrant l'activité par fortes chaleurs et les villes afin de s'adapter à cette nouvelle réalité et de protéger celles et ceux qui sont déjà en première ligne.
Retour, avec ses protagonistes, sur la genèse de Grâce à Dieu de François Ozon, chronique puissante et sensible d’un scandale réel de pédophilie dans l’Église, dont l’écho fut retentissant.
Il voulait "filmer un homme qui pleure". "Un peu par hasard", François Ozon tombe alors sur les témoignages de membres de La Parole libérée, une association lyonnaise regroupant d’anciens scouts victimes du prêtre pédocriminel Bernard Preynat de 1970 à 1991. Le prolifique réalisateur, qui s’est frotté à tous les styles, rencontre plusieurs hommes auxquels il envisage d’abord de consacrer un documentaire. Parmi eux se trouvent Alexandre Hezez, le premier à avoir porté plainte en 2015, après des mois d’échanges infructueux avec le cardinal Barbarin pour obtenir la destitution de son agresseur, toujours en activité à l’époque, et François Devaux, le cofondateur de l’association, qui a mené l’offensive médiatique. Face à leurs réticences à s’exposer à nouveau, le cinéaste s’oriente vers la fiction. Au plus près de la réalité, son scénario embrasse le combat collectif de La Parole libérée pour faire reconnaître la responsabilité de l’Église dans ce scandale, tout en capturant les répercussions intimes du traumatisme sur ces trois hommes – incarnés par Melvil Poupaud, Denis Ménochet et Swann Arlaud – et leur entourage.
Utilité publique
Ours d’argent à la Berlinale 2019, le dix-huitième long métrage de François Ozon – qui doit son titre à une déclaration publique de Mgr Barbarin ("La majorité des faits, grâce à Dieu, sont prescrits") –, tourné en secret dans la capitale des Gaules, subit deux tentatives d’obstruction à sa sortie, attaqué à la fois par la psychologue du diocèse de Lyon et les avocats de Bernard Preynat – qui sera condamné à cinq ans de prison ferme en 2020. Claire Duguet retrace la fabrication de cette œuvre "d’utilité publique", qui a attiré plus d’un million de spectateurs en salle et suscité de nombreux débats, en combinant extraits du film et de reportages, images du tournage et entretiens avec les protagonistes : François Ozon, ses acteurs (Melvil Poupaud, Swann Arlaud, Josiane Balasko), le producteur Éric Altmayer. Couplé au regard d’Alexandre Hezez et de François Devaux, le témoignage de Jean-Marc Sauvé, auteur d’un rapport sur les abus sexuels dans l'Église, souligne quant à lui la justesse de Grâce à Dieu et son impact sur l’attitude de l’institution catholique vis-à-vis de ce fléau.
David, lieutenant des forces françaises engagées au Mali, est grièvement blessé dans une explosion. Rapatrié en France, il souffre d’amnésie et commence une longue convalescence sous le regard dévoué de sa sœur Jeanne.
Dans la maison familiale des Pyrénées, entre montagnes et lacs, Jeanne tente de raviver sa mémoire, mais David ne parait pas soucieux de se réconcilier avec celui qu’il était.
« Je vais marcher, et tu vivras. » Tout juste retraité, Harold Fry mène une vie maussade aux côtés de sa femme Maureen. Lorsqu’il apprend que sa vieille amie Queenie est mourante, il sort de chez lui bouleversé pour lui poster une lettre... mais il décide de continuer à marcher pour se rendre à son chevet. Sa lettre en poche, il se lance alors dans un improbable périple de plus de 700km à travers l’Angleterre, avec l'intime conviction que son voyage maintiendra Queenie en vie. Au fil de rencontres inattendues et libératrices, Harold pourra-t-il se redonner une chance ?
D’après le livre éponyme "La lettre qui allait changer le destin d'Harold Fry arriva le mardi..." écrit par Rachel Joyce (XO Editions).
Née pour danser, Neneh est une petite fille noire de 12 ans qui vient d'intégrer l'école de ballet de l'Opéra de Paris. Malgré son enthousiasme, elle va devoir redoubler d'efforts pour s'arracher à sa condition et se faire accepter par la directrice de l'établissement, Marianne Belage. Cette dernière est en effet la garante des traditions et porteuse d'un secret qui la relie à la petite ballerine.
À partir de 10 ans
Entre ses obligations de maire et son rôle d'institutrice au sein du petit village de Kerguen, les journées d’Alice sont déjà bien remplies. L’arrivée dans sa classe d’Émile, un sexagénaire au caractère explosif, enfin décidé à apprendre à lire et à écrire, va rendre son quotidien ingérable. Surtout qu’Alice, qui n'avait rien vu venir, va devoir aussi sauver son village et son école...
Prix Spécial du Jury et Prix du Public AlloCiné au Festival International du Film de Comédie de l'Alpe d'Huez en 2023.
Nourrie d’archives et d’interviews, dont celle du réalisateur italien Marco Bellocchio, une plongée passionnante dans les coulisses du tournage de son film sur le mafieux repenti Tommaso Buscetta.
Les révélations fracassantes, livrées en 1984 par le mafieux sicilien Tommaso Buscetta au juge Falcone – assassiné en 1992 sur ordre du chef du clan des Corleone Totò Riina –, ont entraîné la tenue en 1986 d'un "maxi-procès" à Palerme, qui s’est soldé par des centaines de condamnations. Telle est la trame du Traître de Marco Bellochio.
Regard froid et réaliste
Loin de la mythologie complaisante véhiculée par le cinéma américain, le grand réalisateur italien déploie dans Le traître un regard froid et réaliste sur Cosa Nostra, institution fondamentalement corruptrice et meurtrière. Marco Bellocchio s'en explique dans ce documentaire, tout comme il raconte pourquoi il a attendu si longtemps avant de s’attaquer à la Mafia, et pourquoi la figure du "traître" l’intéresse tant aujourd’hui. Son épouse, Francesca Calvelli, monteuse de tous ses films, son producteur et les comédiens Pierfrancesco Favino (Buscetta) et Fausto Russo Alesi (Falcone) reviennent, quant à eux, sur les nombreuses péripéties du tournage. Entièrement filmé à Rome et à Palerme, jusque dans le bunker où s'est tenu le maxi-procès, et entrecoupé d’archives d’époque, le documentaire d'Olivia Mokiejewski donne également la parole à des juges, à d’anciens accusés et à des spécialistes de la Mafia qui confrontent leurs souvenirs à la vision du cinéaste. L’occasion de plonger dans le Palerme des années 1980, shooté aux dollars et à l'héroïne, et livré à de sanglants règlements de comptes.