Ancrée dans une certaine tradition musicale nigériane et ghanéenne, aux confins de l’afro-beat et du high-life des années 1970, Fanga n’en demeure pas moins réceptif aux métissages musicaux:
afrobeat, jazz, funk, hip hop, électro,
Jazz, techno et ambient se melent dans le premier album du quartet futuriste du pianiste Gauthier Toux. De l'IDM (Intelligent Dance Music) qui s'ecoute a la maison aux declinaisons house-techno qui se vivent en club, Photons embrasse tout, en respectant les marqueurs des musiques electroniques, avec une production fortement contrastee au moment du mixage. La performance est bluffante, venant d'un quartet organique qui ajoute a sa panoplie l'improvisation du jazz, guidant les solos et les embardees collectives.