Vacances de printemps : retrouvez les horaires d'ouverture et de fermeture de vos médiathèques.
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Saison 1 - Dans un Berlin-Ouest d'après-guerre, électrisé par les premiers tubes rock, le portrait saisissant d'une époque à travers la rébellion d'une jeune fille, porté par une interprétation et une réalisation sans faille.
Chronique fictionnée d'un petit cabaret de transformisme de Mexico, lieu d'activisme trans mais aussi havre de tranquillité pour des hommes d'horizons différents venant regarder, draguer, apprendre à se costumer.
Infirmant le devenir "post-racial" de l'Amérique d'Obama, ce tressage vertigineux de blogs vidéo documente la rumeur à l'ère des médias sociaux. Désinformation et insinuations se répandent dans un tout nouvel espace, électronique et global, troublant les limites entre vrai et faux...
« C’est l’histoire d’un Noir »… Ce montage de blogs vidéo recueillis de 2009 à 2011 tisse un récit collectif diffracté et contradictoire. Bientôt les « FAITS » – mot martelé par chacun dans un équivalent contemporain du chœur antique – s’effacent sous le gribouillis de la rumeur, de l’opinion, de la mise en scène de soi par les locuteurs devant leur webcam. « Il nie son identité noire… Il n’est pas vraiment comme nous. » Tantôt celui par qui le scandale arrive semble l’auteur d’un fait-divers précis, tantôt ce ne peut être que Michael Jackson, tantôt le président Obama, dont les mandats, qui auraient dû marquer l’avènement d’une Amérique « postraciale », ont vu se réactiver la « question noire » aux États-Unis.
C’est avec Yann Dedet, monteur de Truffaut et Pialat, que le Belge Joachim Lafosse a choisi de monter son cinquième film, "L’Économie du couple". Monteuse depuis 1995, Katharina Warthena donne à voir ce processus, traversé par les intuitions d’un monteur très expérimenté et d’un auteur plus jeune mais dont le scénario, on le comprend, est nourri d’une expérience intime de la séparation.
Le portrait subtil d'une romancière à la personnalité complexe dont l'œuvre a inspiré de nombreux cinéastes.
"C'était une lectrice insatiable, relève Laura Varnam, maître de conférences en lettres anglaises à la University College d’Oxford. Les sœurs Brontë ont eu une très grande influence sur son travail et elle a continué de les lire jusqu'à la fin de sa vie. Elle aimait aussi les auteurs français : Maupassant, Zola…" Née en 1907, Daphné Du Maurier a grandi à Hampstead, un quartier chic de Londres où ses parents, bourgeois-bohèmes, mènent grand train. Acteur et scénariste, son père, Gerald Du Maurier, est une vedette populaire de la scène britannique. Né à Paris, George, son grand-père, a été romancier (Peter Ibbetson), musicien et dessinateur satirique ; il a aussi pratiqué l'hypnose. "Sa famille était très fière de son sang français", souligne Tatiana de Rosnay, qui lui a consacré une biographie*. Nimbée d'étrange et bousculant les conventions, l'œuvre de Daphné Du Maurier a séduit de nombreux réalisateurs, Alfred Hitchcock en tête, qui portera à l'écran L'auberge de la Jamaïque, Les oiseaux et, entre les deux, Rebecca, l'un de ses plus célèbres romans.
Nature d'exception
Du berceau familial londonien à Meudon, d'Alexandrie à New York, nombreux sont les lieux qui ont joué un rôle clé dans l'existence de Daphné Du Maurier. Mais sa terre d'élection, indissociable de son œuvre, reste la sauvage Cornouailles, balayée par les vents. Dès 1943, elle s'installe près de Fowey, d'abord à Menabilly, immense bâtisse qui fait écho au manoir de Manderley, où elle confronte l'héroïne de Rebecca aux affres de la jalousie, puis Kilmarth, où, anoblie par la reine d'Angleterre, elle s'est éteinte en 1989. Mêlant archives, films, commentaires de spécialistes et témoignages de proches, dont Tessa Montgomery, l'une de ses deux filles, Élisabeth Aubert Schlumberger esquisse le portrait subtil d'une romancière troublante, indépendante et discrète, qui fut sa vie durant partagée entre son mari militaire et ses coups de cœur féminins, et que l’on entend ici, toujours alerte, dans l'une des rares interviews qu'elle accorda à la BBC à la fin de sa vie. * Manderley for ever, éd. Héloïse d'Ormesson.
Du printemps 2014 à l’été 2015, Anthony Butts a filmé la sécession en Ukraine de la République autoproclamée de Donetsk et sa lente dérive vers la guerre, au plus près d’une poignée de combattants et d’activistes de la première heure. Une immersion saisissante dans la réalité de la guerre civile, sur fond de bras de fer entre l’Europe et la Russie.
En suivant leur révolte contre le gouvernement intérimaire de Kiev, issu du mouvement de “Maïdan”, son film montre combien, pour la majorité des russophones du Donbass, bassin industriel en déshérence, la chute de l’URSS reste synonyme de pauvreté et d’humiliation.
Dignité perdue
Boris, ancien apparatchik au rancart, “Lénine”, ouvrier au chômage depuis des années, Tatiana, pâtissière licenciée sans ménagement, s’engagent ainsi corps et âme dans le mouvement sécessionniste, comme s’il allait leur rendre leur dignité perdue. Plus jeunes, Felix et Roma, eux, avouent sans fard être motivés par les espoirs d’honneurs et de richesse faciles qui se dessinent autour du nouveau patron de la ville, Denis Pouchiline. Depuis un référendum aux résultats “corrigés” du 2 mai 2014 (89 % de “oui”), dont on voit les éloquents préparatifs, cet ancien escroc est désormais le chef d’une “République populaire de Donetsk”, autoproclamée comme lui, et qu’aucune nation, pas même la Russie tutélaire qui fournit pourtant subsides et combattants “bénévoles”, n’a accepté de reconnaître. Anthony Butts capte à la fois l’euphorie de la prise de pouvoir et la manière dont elle sombre dans la violence, tandis que le peuple de Donetsk perd peu à peu ses illusions devant la corruption et la brutalité du nouveau dirigeant et de sa milice. Une immersion saisissante dans la réalité de la guerre civile, sur fond de bras de fer entre l’Europe et la Russie.
Des années 1930 à la fin de la Seconde Guerre mondiale, l'aventure coloniale de l'Italie fasciste racontée par ceux qui l'ont vécue. Un documentaire intimiste et émouvant.
Dans l'Italie fasciste des années 1930, le village de Borgo voit une partie de ses habitants, poussés par la misère ou l'esprit d'aventure, émigrer dans les colonies de "l'Empire italien d’Afrique", soit la Libye, l'Érythrée, l'Éthiopie et la Somalie. Ces exilés volontaires vont chercher l’eldorado que la propagande fasciste leur a promis, notamment grâce à ses images d'actualité vantant de l'or à profusion. Mais leur rêve se brise après quelques années, la guerre et la chute du régime entraînant la perte des colonies. Ils sont alors contraints de revenir à Borgo, ruinés. À partir de lettres trouvées dans un tiroir et de fragments de son passé familial, Loredana Bianconi construit le récit à la fois intime et choral d'une période aujourd'hui encore taboue dans l'histoire italienne. C'est l'envers frelaté du rêve qui se dessine avec précision, grâce à la primauté donnée aux images d'archives et aux témoignages des acteurs de l'époque. Une utopie nourrie par l'idéologie raciste, que l'on voit ici de l'intérieur se fracasser contre la réalité brute (conditions de vie difficiles, travail laborieux) et les soubresauts de l'histoire.
Retrouvez les albums emblématiques de l’école des loisirs sur vos écrans. Des histoires portées par des lectures captivantes pour découvrir ou redécouvrir les aventures sensibles, drôles et rocambolesques des petits héros de vos enfants !
Chien bleu
Charlotte a un ami qui n'est pas comme les autres. C'est un chien au pelage bleu et aux yeux verts brillants comme des pierres précieuses. Il vient la voir tous les soirs. Charlotte aimerait le garder mais sa maman s'y oppose. C'est alors qu'elle se perd dans la forêt.
Cornebidouille
Quand il était petit, Pierre ne voulait pas manger sa soupe. «Tu sais ce qui arrive aux petits garçons qui ne veulent pas manger leur soupe?» lui disait son père, «Eh bien, à minuit, la sorcière Cornebidouille vient les voir dans leur chambre, et elle leur fait tellement peur que le lendemain, non seulement ils mangent leur soupe, mais ils avalent la soupière avec.» Pierre s'en fichait. Il ne croyait pas aux sorcières. Mais il faut admettre que son père avait raison sur un point: une nuit, à minuit, dans la chambre de Pierre, la porte de l'armoire s'entrouvrit avec un grincement terrible et Cornebidouille fit son apparition. Allait-elle parvenir à faire peur à Pierre? Ca, c'était beaucoup moins sûr.
Y a-t-il des ours en Afrique ?
Meto habite avec sa famille dans un petit village de la savane. Un jour, une jeep amène des touristes. Parmi eux, une petite fille tient dans ses bras un ours en peluche. C'est un animal que Meto n'a jamais vu. Mais quand il s'aperçoit qu'il a été oublié par la petite fille, il court à travers la savane pour le restituer à sa propriétaire. Arrivera-t-il à temps ?
Dès 5 ans
Portrait d’une figure de la Résistance italienne qui, à travers les activités de la maison d’édition Einaudi, a fait de la culture une arme politique contre l’idéologie fasciste.
Fruit des amours estivales de sa mère avec un Italien, Leone Ginzburg naît en 1909 à Odessa dans une famille juive aisée et cultivée qui s'installe à Turin en 1923, un an après l’accession au pouvoir de Mussolini. Dans la capitale de l’intellectualisme militant, sur les bancs du lycée d’Azeglio, Ginzburg se lie d’amitié avec Cesare Pavese, Guilio Einaudi, Massimo Mila, Norberto Bobbio... En 1933, le jeune homme, qui a obtenu la nationalité italienne, entraîne ses camarades dans l’aventure de la création des éditions Einaudi, pour lesquelles il assure des traductions et dirige des collections et des revues avec une implacable exigence éditoriale. Parallèlement, il prend la tête de la branche turinoise du mouvement antifasciste Giustizia e Libertà, jusqu’à son arrestation en mars 1934. Libéré sous surveillance en 1936, il est exilé dans la petite ville de Pizzoli après l’entrée en guerre de l’Italie. Il meurt dans une prison romaine le 5 février 1944, torturé par les nazis, qui ont envahi le pays.
Radicalité
"C’est par sa patrie volontairement acquise qu’il a été tué", écrira de lui son professeur Augusto Monti. En archives et témoignages – dont celui de son fils, l’historien Carlo Ginzburg –, Florence Mauro relate l’admirable et émouvante trajectoire d’un homme qui a mené le combat de l’antifascisme sur les fronts politique et culturel, sans souffrir aucune compromission.