Vacances de printemps : retrouvez les horaires d'ouverture et de fermeture de vos médiathèques.
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Ebba, jeune femme solitaire de 18 ans, travaille dans le port d’Oslo. Un soir, elle découvre à terre un homme d’une grande beauté, blessé à la tête. Se rendant compte qu’il est atteint d’amnésie, elle lui fait croire qu’ils sont amants et leur construit un univers bâti sur le mensonge. Mais progressivement, Ebba comprend que les pires tromperies ne viennent peut-être pas d’elle...
Sous un soleil caniculaire, Purdey, dix-sept ans, et son frère Makenzy, quinze ans, sont livrés à eux-mêmes et tentent de se débrouiller seuls. Alors que Purdey fait des ménages dans un complexe hôtelier, Makenzy se fait un peu d’argent en volant des touristes. Entre l’insouciance de l’adolescence et l’âpreté de la vie adulte, ils devront se soutenir l’un l’autre dans ce voyage d’une douceur déchirante, qui semble bien être le dernier été de leur jeunesse.
Subtil, émouvant et drôle, ce portrait sonde le mystère Léaud à travers ses rôles, dont celui d'Antoine Doinel, qui l’intronisa à 14 ans acteur d’exception, scellant son lien unique avec François Truffaut – et avec le cinéma.
"Jean-Pierre Léaud existe-t-il vraiment en dehors de l'écran ? Ou appartient-il tout entier au cinéma ?" Parce que l'acteur mythique de la Nouvelle Vague a inventé une nouvelle manière d'être devant une caméra, "où tout est vrai et où tout est fiction", le portraitiste Cyril Leuthy (Godard – Seul le cinéma) tente d'approcher le mystère de sa personne à travers les personnages qu'il a fait exister si intensément au fil du temps. Antoine Doinel, d'abord, apparu comme un "miracle" devant François Truffaut, qui cherche en 1958 le héros de ses Quatre cents coups et comprend instantanément qu'il l'a trouvé avec ce gamin de 14 ans, si désireux d'être choisi, si drôle et émouvant face à la caméra du casting. Leur rencontre, entrée dans la légende du septième art par la grâce inouïe de ce premier film, inaugure la Nouvelle Vague et offre au jeune Léaud une double identité d'emprunt. "Alter ego" du cinéaste qui se reconnaît en lui, il devient un peu Truffaut en même temps que Doinel, pour se transformer progressivement lui-même en personnage à part entière : acteur phénomène, antihéros et star, dont le jeu et le phrasé si particuliers crèvent l’écran, entre autres chez Godard ou Eustache. Jouant avec un génie instinctif de son perpétuel décalage avec le monde, celui qui s’estime, comme François Truffaut, "sauvé" par le cinéma, dit y vivre une vie plus vraie à ses yeux que la vraie. Ce qui n’empêchera pas le milieu de l’oublier un temps, dans les années 1980, marquées pour lui par le coup terrible que lui porte la mort de Truffaut, le 21 octobre 1984.
Jeux de miroirs
Cette traversée chronologique de ce qui, plus que d’une carrière d’acteur, tient d’une œuvre se clôt avec La mort de Louis XIV, d’Albert Serra (2016). Cyril Leuthy y tisse avec virtuosité archives, extraits de films et entretiens inédits avec celles et ceux qui ont filmé Jean-Pierre Léaud au fil des décennies, ou ont partagé l'affiche avec lui : François Truffaut, bien sûr, mais aussi Noémie Lvovsky, Olivier Assayas, Lucas Belvaux, Aki Kaurismäki, Bertrand Bonello, Tsai Ming-liang, Macha Méril, Françoise Lebrun, Nathalie Baye… Pour élucider la nature unique de son "jeu-vérité", il demande également à des comédiens de se mettre dans ses pas, Michel Fau "interprétant" Jean-Pierre Léaud en redisant à l’image des citations puisées dans les archives, tandis que les jeunes Enzo Tinebra et Jean-Baptiste Le Vaillant s’emparent de certaines des répliques les plus fameuses d’Antoine Doinel. Ces jeux de miroirs entre le vrai et le faux, la fiction et la réalité, pétillent d’intelligence et d’émotion – celles de Léaud lui-même, mais aussi des voix, passées et présentes, qui parlent de lui. S’y ajoutera pour des générations de spectateurs la résonance intime suscitée par les films et les héros qui les ont fait vibrer, parfois il y a longtemps, comme un reflet de leur propre existence.
Les paysans d’Europe – un peuple immense, une histoire plus que millénaire. Stan Neumann retrace en quatre volets l’épopée paysanne, les siècles d’oppression et de luttes, de solidarités et de rêves.
L’histoire d’une domination
Privés de récits, les paysans européens, écrasés, déconsidérés, ont longtemps vécu dans le silence et l’obscurité, ne laissant, durant des siècles, aucun témoignage direct. Alors, pour raconter leur histoire depuis la chute de Rome, cette série documentaire fleuve convoque une myriade d’illustrations : iconographie religieuse, si féroce envers eux, gravures, toiles, cartes postales, fables ancestrales, affiches politiques, chansons populaires, perles du cinéma en noir et blanc… Après "Le temps des ouvriers", Stan Neumann poursuit son exploration des mécanismes historiques de l’oppression et de l’émancipation. Jouant avec les codes narratifs, il opère, tout au long de ces quatre volets, des allers-retours réguliers entre la grande histoire de la paysannerie et des interviews d’agriculteurs en activité, qu’ils soient bretons, italiens, roumains… Mêlant archives et séquences d’animation, ce voyage dans le temps et sur l’ensemble du continent, narré par Catherine Ringer, nous offre aussi une plongée dans l’histoire politique, économique et coloniale de l’Europe.
Les épisodes
Âge d'or, âge de fer
Désastres et révoltes
Vers l'émancipation
Paysans envers et contre tout
Catherine, Charles , Dorian et Océan sont des jeunes polyhandicapés. Ils n’ont ni la parole pour s’exprimer ni la marche pour se déplacer. En famille ou dans leur institution, ce film montre ces enfants vivre leurs relations au monde.
Fanny a 17 ans et elle se cherche encore. Timide et sensible, elle peine à se faire des amis de son âge. Lorsqu'elle part en Allemagne pour un séjour linguistique, elle rencontre sa correspondante Lena, une adolescente qui rêve de s’engager politiquement.