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Le 4 octobre 1970, à Los Angeles, à 27 ans, Janis Joplin meurt. Elle rejoint ainsi le Twenty-seven club. Plus qu'une chanteuse, Janis, la première star féminine du rock, est l'icône d'une époque. Epoque marquée par l'opposition à la guerre du Viet-Nam, par la libération des moeurs et le refus du système. La voix extraordinaire de Joplin en fait très vite la grande vedette de la fin des années 60. C'est Woodstock qui la révèle au grand public mais sa carrière est éphémère puisque son dernier album, Pearl, sort en 1971 alors qu'elle est déjà morte. Pour écrire ce livre, Jeanne-Martine Vacher est partie aux USA où elle a rencontré les proches et la famille de Janis. Plus qu'une simple biographie, Sur la route de Janis Joplin est un livre sur une époque, sur l'Amérique raciste de la fin des années 50 et sur l'explosion festive de l'opposition à la guerre du Viet-Nam. Ce livre est une réédition de l'ouvrage paru au Seuil en 1998 et qui avait connu un beau succès.

Black Country Communion est un supergroupe, au sens où les musiciens qui le composent sont issus d'autres groupes de premier plan et sont connus pour leur talent individuel : Glenn Hughes bassiste et chanteur (Trapeze, Deep Purple, Black Sabbath), Jason Bonham batteur (Foreigner, UFO, Jimmy Page, Bonamassa) et fils de feu John Bonham batteur de Led Zeppelin, Derek Sherinian claviers (Alice Cooper, Yngwie Malmsteen, Dream Theater) et Joe Bonamassa jeune prodige de la guitare blues rock. Le groupe s'est formé en 2009.

The Roots reviennent à un hip hop plus posé, prennent le temps de réinstaller leur groove jazzy originel, celui qui faisait s’articuler les cervicales. Naviguant courageusement entre deux mondes, les rappeurs américains de The Roots restent crédibles chez les fans de hip-hop comme chez ceux de rock. Uniques.

Le voyage symphonique de Peter Gabriel dans l'univers de David Bowie, Lou Reed, Neil Young, Paul Simon, Talking heads, Radiohead, Arcade Fire, ...

Ce qui fascine chez les Black Keys c’est leur capacité de trousser, comme on dit, aussi facilement des chansons blues et d’y coller des riffs de guitare simples, mais bougrement efficaces et qui rentrent dans la tête en un quart de seconde. Ils font ça avec une apparente facilité qui est proprement éblouissante.

Avec la participation de Solange Knowles et Janelle Monáe, False Priest s’enrichit d’une facette soul qui ne gâche rien, et oriente dans une nouvelle direction le travail de Kevin Barnes. Le tout en s’inscrivant dans la lignée de ses précédents albums : faire une musique aux paroles drôles et douces-amères, et aux mélodies dansantes ou au moins sautillantes desquelles la tristesse n’est jamais très éloignée. Energie et douleur s’entremêlent dans un labyrinthe d’expérimentations sonores, mais ne vous inquiétez pas car une fois qu’on l’a trouvé, on ne perd jamais le beau fil d’Ariane du réjouissant False Priest !