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Il n a jamais triché le revoilà avec un petit chef d'oeuvre qui sent bon le sud profond d'une Amérique toujours plus blues et plus triste.

Le 4 octobre 1970, à Los Angeles, à 27 ans, Janis Joplin meurt. Elle rejoint ainsi le Twenty-seven club. Plus qu'une chanteuse, Janis, la première star féminine du rock, est l'icône d'une époque. Epoque marquée par l'opposition à la guerre du Viet-Nam, par la libération des moeurs et le refus du système. La voix extraordinaire de Joplin en fait très vite la grande vedette de la fin des années 60. C'est Woodstock qui la révèle au grand public mais sa carrière est éphémère puisque son dernier album, Pearl, sort en 1971 alors qu'elle est déjà morte. Pour écrire ce livre, Jeanne-Martine Vacher est partie aux USA où elle a rencontré les proches et la famille de Janis. Plus qu'une simple biographie, Sur la route de Janis Joplin est un livre sur une époque, sur l'Amérique raciste de la fin des années 50 et sur l'explosion festive de l'opposition à la guerre du Viet-Nam. Ce livre est une réédition de l'ouvrage paru au Seuil en 1998 et qui avait connu un beau succès.

Pour ce troisième opus, James Blunt change légèrement de registre en préférant au rock des sonorités folk et country dans la même veine que Train. Le premier extrait, Stay The Night, sortira officiellement le 25 octobre prochain sur les plateformes de téléchargement. Selon l'artiste lui-même, ce nouvel album sera plus optimiste que ses deux précédents disques.

"Band Of Joy", un album dont le titre porte le nom du groupe pré-Led Zeppelin avec lequel il s'amusait à reprendre des classiques country/blues dans les pubs anglais au milieu des années 60. S'il déterre quelques vieilles pépites, le chanteur n'offre pourtant pas un projet passéiste. Entre blues du Delta, reprise de Los Lobos (Angel Dance) et ballade folk mystique avec banjo, il montre avec bonheur et sans opportunisme aucun qu'il reste un artiste pertinent en 2010.

Tricotées à l’ancienne, ses mélodies évoquent le folklore d’une Angleterre des temps passés, et se font bouleversantes quand elles exposent leur sang d’encre (sur l’incantatoire Devil’s Spoke ou le poignant Alpha Shallows). Tout droit sorti d’une époque fantasmée, le folk de Laura Marling suit sa propre voie en ignorant tout des MP3 et des leggings fluo.

Véritable légende de la guitare Folk, Richard Thompson a su, tout au long de sa carrière, créer un style unique et mélodieux, Richard a été l’un des membres initiateur du groupe "Fairport Convention" en 1967. Son univers Folk-Rock doit beaucoup à sa jeunesse : bercé par la discothèque de son père qui comportait les grands noms du Jazz et du Blues de l’époque. De ses origines anglaise, vous retrouverez sur "Dream Attic" quelques belles cornemuses et bombardes qui feront sonner cet album comme un carnet de voyage remplis de clichés savoureux. Les plus grands artistes ont un profond respect pour ce guitariste hors norme, également chanteur que l’on aura pu voir accompagnant Shown Colvin et John Cale dans un "Heartbrake Hotel" d’une beauté renversante.