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A Kiev, le meurtre d'un pharmacien du centre ville déclenche des événements imprévus, impliquant un agent de sécurité somnambule, un vigile amoureux, un douanier mal à l'aise, un chat ressuscité, un psychiatre convaincu que ses pairs devraient diriger le monde, un député rêvant d'éternelle jeunesse, une femme participant à une collecte de lait maternel, etc.

Un des plus beaux personnages féminins de la littérature, comme seul Tolstoï pouvait en imaginer. Anna se débat, dans une société plutôt rigide, pour la reconnaissance de son amour

Dramaturge et nouvelliste, Ludmila Petrouchevskaïa revient sur son enfance marquée par la guerre à l'époque stalinienne, lorsqu'elle hantait les couloirs de l'hôtel Métropole ; son adolescence dans un appartement communautaire après la disparition de sa mère ; sa vie d'étudiante et son départ pour un chantier communiste dans les steppes du Kazakhstan. Elle se remémore sa grand-mère, dont le poète Vladimir Maïakovski était amoureux, sa grand-tante, amante du chef d'État Mikhaïl Kalinine, son grand-père, un des fondateurs du Cercle linguistique de Moscou. Revisitant les fragments vécus mais profondément romanesques de cette saga familiale, Ludmila Petrouchevskaïa dresse un panorama aussi tendre que percutant de la grande histoire russe du xxe siècle.

Sacha, militant d'un groupuscule d'extrême gauche, vient se réfugier à la campagne auprès de ses grands-parents, après une manifestation. Il vit d'expédients chez sa mère, qui se tue à la tâche à l'usine. En plus de ses amis, avec qui il picole, il y a Yana, dont il s'est épris. Arrêté, humilié, laissé pour mort par la police, Sacha ne peut que se radicaliser davantage.