Très peu d'enfants survécurent à l'extermination planifiée par Hitler. À la Libération, le jeune Thomas est si faible qu'il est contraint de rester un mois de plus dans le camp de Buchenwald. Aidé par les prisonniers, il réalise alors une série de dessins et tente ainsi de témoigner de l'indicible. En quelques traits, Thomas Geve a su rendre l'horreur absolue. Après Le Journal d'Anne Frank, texte poignant sur la clandestinité, devenu le symbole du génocide juif à travers le monde, l'œuvre graphique de Thomas Geve est un témoignage unique dans l'histoire de 'la déportation et contribue au devoir de mémoire de la Shoah. Une description bouleversante de l'intérieur des camps.