Dans une attaque frontale contre la religion et la barbarie qu'elle a trop souvent engendrée, Richard Dawkins dénonce " l'illusion de Dieu ". Jugeant que de trop nombreux scientifiques " s'inclinent lâchement devant les théologiens ", il estime que l'hypothèse de Dieu doit être analysée avec les mêmes outils rationnels et le même scepticisme que n'importe quelle autre. Il s'attache donc à faire la démonstration de la " probabilité extrêmement faible de son existence ". Amoureux de la nature, le scientifique invite son lecteur à se tourner vers la splendeur du monde réel. Comprendre le monde du vivant, apprécier son extrême richesse expliquée avec une " élégance irrésistible " par la sélection naturelle de Darwin, voilà qui, selon Richard Dawkins, devrait permettre d'abandonner toutes les formes de superstition. Et notamment celles remises au goût du jour par le créationnisme qui sévit dans de nombreux pays, en particulier aux Etats-Unis.
L'auteur analyse le phénomène de l'athéisme comme relevant de la croyance au même titre que la foi. Il défend l'idée d'un athéisme ouvert à la spiritualité, définie comme la prise en compte de toutes les possibilités de l'esprit. L'athéisme est donc vécu comme une position philosophique et non un commandement moral, dont l'auteur ne s'autorise pas à tirer des arrêtés idéologiques.
Un conte indien extrait de Marouf le cordonnier (Paroles de conteurs, 1996). Un petit mendiant de 5 ans se montre plus malin que trois voleurs cupides. Raconté avec verve par Catherine Zarcate, ce conte tient en haleine tout en multipliant les digressions et les détails inattendus.
Ce recueil de contes merveilleux de l'Inde contient aussi : Histoire du hiraman, Le garçon au front marqué du sceau de la lune, Le collier de la Reine ; Le tisserand devenu roi ; Le roi vengeur ; Les branches de l'épineux Natiya se dessèchent.
Une chien, une vache, un âne et un coq, chassés par leur maître, deviennent compagnons d'infortune et décident de s'installer dans la forêt. Ils trouvent une hutte occupée par une bande de brigands. Piètres musiciens, ils arrivent en s'unissant à faire de leurs faiblesses une force : par le plus furieux des concerts, ils font fuir les voleurs. Une version indienne des Musiciens de Brême.