Vers la fin du XVe siècle, la musique polyphonique sacrée retrouve une certaine complexité que l'on peut rapprocher du goût du détail de la peinture de la même époque. À cette tendance, succède, dans la première partie du XVIe siècle un retour vers plus de dépouillement : évolution due, en partie, à l'influence du Concile de Trente et du début de la Contre-Réforme qui déconseillent la polyphonie trop complexe, supposée nuire à la bonne compréhension des textes sacrés.