Pendant le week-end de Pâques, à cause d'une grève d'avions imprévue, sophie surprend son mari Stéphane avec Julie, jolie jeune fille de 25 ans. Poussé dans ses derniers retranchements, il finit par présenter Julie comme la fille d'un précédent mariage. dont il n'avait jamais parlé, et pour cause !
Andréas vit sans adresse et habite chaque jour sous un autre pont. Un homme le croise un soir sur les quais de la Seine et décide de l'aider en lui offrant une somme d'argent. Andréas refuse d'abord puis accepte la somme, mais en homme d'honneur, il promet de rembourser cette dette. Y parviendra-t-il ? C'est le mystère et l'énigme qui nous tiennent jusqu'au bout de la pièce.
Un superbe duo touchant pour une pièce vraie, drôle et optimiste sur la transmission mère-fille. Dans chaque famille, certaines erreurs ont le don de se répéter de génération en génération. En venir à bout n'est pas si simple ! Une mère au tempérament explosif voit sa fille commettre les mêmes erreurs qu'elle. À la manière d'une Tatie Danielle, c'est avec amour, humour et maladresse qu'elle la fait réagir. Le temps reste suspendu dans une intimité où chacune écoute ces vérités blessantes mais qui font grandir !
"Il n'y a point de pires sourds que ceux qui ne veulent point entendre !" Sganarelle, dans L'Amour médecin, nie l'évidence : si sa fille Lucinde est malade, c'est parce qu'elle désire se marier et qu'il s'y oppose obstinément. Aucun médecin au monde ne pourrait guérir la jeune femme. Sauf un. Heureusement que Lisette, l'habile servante, a plus d'un tour dans son sac pour aider sa maîtresse ! Dans Le Sicilien ou l'Amour peintre, Adraste peut lui aussi compter sur son valet. Il aime la belle Isidore et doit redoubler d'efforts pour la soustraire à celui qui veut l'épouser. Jaloux trompé, valet fripon et médecin pédant : ces deux comédies-ballets mettent en scène les plus grands rôles du théâtre de Molière.
L'histoire du théâtre en France au XXè siècle est celle de ses métamorphoses. Plus qu'à toute autre époque, il aura répercuté les affrontements esthétiques et les enjeux politiques de son temps, tout en restant le lieu privilégié de l'expérimentation littéraire.
De la belle époque des " monstres sacrés " aux mises en scène récentes de Chéreau et Mesguich, ce livre éclaire avec passion toutes les étapes de cette histoire tumultueuse, qui porte les grands textes de Claudel, Giraudoux, Beckett...
Bel-Ami gravit les échelons grâce aux femmes qu'il séduit et se brûle dans le tourbillon de ses désirs... (Molière 1998 - Meilleure comédienne dans un second rôle à Geneviève Casile).
" Et Tartuffe ? " Molière, avec sa pièce deux fois interdite, fait résonner un rire dont les éclats criblent depuis trois siècles hypocrites et fanatiques, tous ceux - fourbes ou sots - qui transforment le sacré en instrument de violence. La comédie ne se contente plus d'être comique : sans cesser d'être une affaire de plaisir, elle devient ici, pour la première fois, une affaire d'Etat - et de conscience.
Entichées de Trissotin, poète de pacotille, Philaminte, Armande et Bélise se complaisent dans les joies de l'esprit. Elles discutent de grammaire, d'astronomie, de métaphysique et de morale. Elles vantent à l'excès l'exercice de la raison au détriment du corps. Elles exhibent leurs connaissances des auteurs en vogue, dérogeant en tout point aux règles de l'honnêteté. Et sont finalement bien incapables de déceler le véritable dessein de Trissotin : mettre la main sur la fortune familiale. Créée en 1672 alors que Molière est au sommet de sa gloire, la pièce n'a rien perdu de son piquant. Car si les femmes grammairiennes ou astronomes ne prêtent plus à rire, la répétition systématique des dernières théories à la mode reste risible. Raillant l'étroitesse de vue des pédantes, Les Femmes savantes expriment en creux des valeurs profondément modernes : celles du jugement individuel, du plaisir et des droits du corps.
Alexandre de Médicis, qui tient Florence d'une main de fer, est instrumentalisé par son cousin Lorenzo qui l'incite à la débauche... Le drame romantique par excellence...
Dès sa première représentation, en 1664, Le Tartuffe, satire de la fausse dévotion et des excès de la bigoterie, provoque le scandale. Devant les accusations d'immoralité " diabolique ", Louis XIV fait interdire la pièce. Elle ne sera autorisée de représentation qu'au terme de cinq années de luttes et de polémiques. Sur scène, un infâme coquin déguisé en ardent religieux sème le chaos. Qu'il tâte le genou d'une femme ou cache le sein d'une autre, Tartuffe n'a qu'une profession de foi : "Ah ! pour être dévot, je n'en suis pas moins homme." Arracher le masque de l'hypocrisie lorsqu'elle se drape dans la dignité moralisatrice de la foi : tel est l'argument de cette comédie, sans conteste l'une des plus acides de Molière.