Près de 500 000 livres partis en fumée, 700 000 autres endommagés. Et un mystère. D'où est parti l'incendie qui a dévasté pendant plus de sept heures la Bibliothèque centrale de Los Angeles le 29 avril 1986 ? Etait-il accidentel ou s'agissait-il d'un acte criminel ? Les soupçons se portent sur Harry Peak. La journaliste Susan Orlean, auteure du très remarqué Le Voleur d'orchidées (adapté au cinéma), a trouvé dans ce fait-divers le point de départ de sa nouvelle enquête. Au travers d'un thriller haletant, véritable page turner, elle signe un hommage sincère aux livres et à ceux qui les préservent. A coup sûr, l'un des documents de ce début d'année qui ne sera pas sans rappeler l'incendie de Notre-Dame. Traduit de l'anglais (Etats-Unis) par Sylvie Schneiter Extrait. Même à Los Angeles où les coiffures extravagantes sont monnaie courante, Harry Peak ne passait pas inaperçu. "Il était très blond. Très très blond', a insisté son avocat, agitant la main devant son front pour montrer l'épaisseur de la frange du jeune homme. Une autre avocate qui avait interrogé Peak s'en souvenait aussi parfaitement : "Il avait beaucoup de cheveux. Et il était vraiment blond". Un expert en incendie criminel que j'ai rencontré m'a décrit l'entrée de Peak dans la salle d'audience "avec sa tignasse", comme douée d'autonomie.
Aucune recherche d'envergure n'avait été menée sur les phénomènes de censure dans - ou sur - les bibliothèques françaises. La parole sur ce thème n'émerge qu'en cas de crise. Comme si le sujet était tabou.
Replaçant dans ce recueil la censure dans le jeu quotidien entre liberté et contrainte, est nommée " censure " toute intervention - qu'elle émane de l'autorité gouvernementale, des administrations de tutelle, des bibliothécaires ou des lecteurs - consistant à empêcher ou à limiter volontairement la diffusion de livres ou de journaux, pour des raisons d'ordre moral, religieux, philosophique, politique, idéologique ou culturel.
Les auteurs analysent les différents modes de cette " descente aux enfers ", l'évolution des thèmes et des genres sur lesquels se focalisent ces actions de censure au cours du XXe siècle. D' " hygiénistes de la lecture " en " books émissaires ", de " bibliothèques pudiques " en " manuels à proscrire ", des " enfers " aux " pastilles ", de " bons lecteurs " en " bons livres ", quels ont été, des années 1900 à nos jours, les rapports changeants du permis et du défendu, du tolérable et du refusé ?
Les auteurs s'intéressent tour à tour aux bibliothèques publiques, aux bibliothèques scolaires ou à la façon dont a pu être posée cette question outre-Atlantique. On s'aperçoit d'emblée que, plus encore que la lettre du texte, que son contenu, ce sont les lectures potentielles qui sont à l'origine de toute censure : craintes d'une lecture trop littérale, trop identificatrice, non distanciée, sans usage de la raison. La censure est tout à la fois défensive et protectrice.
Ce guide, qui situe les bibliothèques des collectivités territoriales dans leur environnement local, a pour objet d'énoncer les règles qui s'appliquent à la gestion de leurs services, à la gestion financière et à la gestion des ressources humaines. Il présente aussi le cadre institutionnel des politiques menées dans le domaine culturel et éducatif.
Afin d'aider à développer l'offre de lecture en direction de tous les publics, en tous lieux et sous toutes les formes, la bibliothèque doit nouer des liens étroits avec différents partenaires associatifs et institutionnels travaillant avec des populations peu enclines à fréquenter les bibliothèques publiques. Panorama de ces structures relais et exemples d'actions.
Robin, adolescent bien dans sa peau, arrive au lycée en portant la jupe qu'il s'est offerte lors d'un séjour à Londres. Admiration, surprise...des voix s'élèvent, vite recouvertes par d'autres, dissonantes. Elles vont embarquer Robin, Jade sa petite amie et Sélim leur copain, dans une spirale dont certains ne sortiront pas indemne... Un texte fort, et d'actualité, sur le droit de chacun à vivre sa vie comme il l'entend.
"Je veux dire, on ne faisait rien de mal, n'est-ce pas ? On s'amusait juste. Après tout, ces débiles n'avaient qu'à remonter leurs pantalons et s'acheter une foutue crème contre l'acné, non ? Au final, c'était presque pour leur bien, ce qu'on faisait, pour les motiver à se prendre en main ! Vous n'êtes pas d'accord ? Nous on l'était tous. Jusqu'à cet hiver" Un échange de regards le jour du rattrapage du bac, et tout lui revient en pleine figure. Elle, c'est la jolie fille populaire, comme il en existe dans tous les lycées. Cette année, elle faisait partie de la meute, de ceux qui se payaient la tête de tous les "cassos" : les moches, les geeks, les nuls en cours. Lui, c'était leur proie favorite. La chasse s'est terminée dans une flaque de sang. Est-il trop tard pour qu'elle soit pardonnée ? Est-ce qu'elle mérite même de l'être ?
Un baiser et tout s'emballe. Alice devient la cible de Lena... qui était sa meilleure amie. Les moqueries, les mensonges, les insultes pleuvent sur son téléphone. Elle ne peut rien contre la haine qui répand ses métastases sur les réseaux sociaux, partout dans sa vie. Tous ces inconnus semblent si bien la connaître et clament au monde combien elle est nulle. Elle ne contrôle plus sa vie. Quelle en est l'issue ? Un récit important, écrit à la demande des élèves rencontrés dans les classes, pour ouvrir le débat dans les écoles, mettre des mots sur les dérives des réseaux sociaux, les souffrances que traversent des ados devenus des cibles.
Paul Quéraillon, dit PQ, et Valentine, la nouvelle, subissent les sarcasmes de Lorie la moqueuse. Ils vont s'allier pour se défendre et prendre leur revanche sur leur persécutrice. Au risque de tomber dans le camp des "méchants"...
Où que Clarissa aille, Rafe est là. A la fac, où ils travaillent tous les deux, au parc, chez elle... Ses messages saturent son répondeur ; ses cadeaux qu'elle refuse s'entassent devant sa porte. Mais Rafe a été clair : ce professeur, spécialiste des contes de fées, ne renoncera pas à « une fin heureuse ».
Seule issue pour la jeune femme : sa participation au jury d'un procès pour viol au tribunal de Bristol, loin de son quotidien. Le regard qu'on porte sur la victime lui ouvre les yeux sur la ligne subtile qui sépare culpabilité et innocence. Clarissa ne pourra échapper à l'emprise de Rafe, elle devra y faire face, au risque de découvrir le conte de fées macabre qu'a imaginé pour elle ce prince pas très charmant…
Kasienka vient d'arriver en Angleterre avec sa mère. Elle qui n'a jamais connu que la Pologne fait sa rentrée dans un pays qui n'est pas le sien, avec des gens qu'elle ne connaît pas, dans une langue qu'elle maîtrise mal. Et le soir venu, de quartier en quartier, elle cherche son père, qui a quitté le domicile familial sans laisser d'adresse. Bref, ce pays est gris, humide, et parfois assez inhospitalier. Heureusement, il y a la piscine, il y a l'eau. Et dans l'équipe de natation, il y a William…
Par erreur, la mère de Mélanie a détruit une célèbre installation, composée de sacs poubelle, dans le musée dont elle assure l'entretien. Aussi Mélanie, rejetée de tous suite à cette erreur, décide-t-elle de prendre les choses en main et de restaurer l'honneur de sa famille.
Dans son lycée, Justine est souvent la cible de moqueries, surtout de la part de Margot et de sa bande. Margot a tout pour plaire : elle est jolie, populaire et riche. Pourtant, la jeune fille se suicide. Justine, sous le choc, mène l'enquête pour comprendre son acte alors que tout le monde l'admirait. Elle découvre les secrets, la manipulation et les fausses amitiés.