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"J’imaginais que toutes les familles du monde étaient basées sur le modèle de ma famille maternelle. Une matriarchie étendue, tentaculaire, dans laquelle chacun était tenu de venir présenter ses respects une fois par semaine à ma grand-mère, en une parodie inconsciente des dîners de cour auxquels nos aïeux avaient été habitués. Car, nous ne nous gênions pas pour le rappeler à tort et à travers, nous descendions de la haute noblesse française. Rohan, disait le Larousse, était le nom d’une des plus illustres familles de France."

Une actrice, un voleur de voitures, un voyageur à Madrid font l'expérience de la quête d'autrui. Trois monologues où se mêlent l'anarchie de l'humour et le symbolisme de la poésie

Une troupe de théâtre, habituée à jouer devant une salle presque vide, se trouve confrontée à un cas de conscience : un soir, la salle est pleine grâce à un article élogieux écrit par un journaliste d'extrême droite. Doivent-ils jouer ? Pourquoi cette pièce éveille-t-elle l'intérêt d'un leader d'extrême droite ?

Par cette apostrophe on entre directement, sinon dans les comptines, du moins dans les saynètes qui se succèdent rapidement et nous conduisent du sourire à l'étonnement voire à l'ahurissement. Si on a commencé ce livre, on ne parvient pas à le quitter. Quant au Docteur, il surgit soit des coulisses, soit de sa boîte à malice tel un diable qui nous conduit successivement : des Antilles à la brousse africaine (Togo) et à la Chine, une Chine mutilée à peine remise de sa " Révolution Culturelle ". Le regard décalé de l'auteur est plein d'humanité et évite les positions manichéennes. C'est un " exercice de style " qui aura des adeptes et fatalement des réticents. Humour et vivacité du langage définissent cet ouvrage.

Comédie noire qui met en scène un couple dont la femme va aider le mari à recouvrer la mémoire.