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Vacances de printemps : retrouvez les horaires d'ouverture et de fermeture de vos médiathèques.

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Année de parution :
2000
Un photographe expose ses livres. On objectera que c'est là une façon de parler. Les livres des photographes sont composés de leurs photographies. Et ce sont bien les photographies de Raymond Depardon qui sont exposées sur les murs, accompagnées de quelques-uns de ses commentaires. Il n'empêche : l'unité qui structure cette exposition, c'est bien l'unité du livre. Et le livre, cela signifie autre chose que la collection des images. Cela signifie, en un sens, l'inverse : le volume clos sur lui-même et feuilleté page à page, qui s'oppose au déploiement spatial des images et subordonne leur pouvoir à l'orientation d'une parole propre à dire ce que nous voyons, ce que le photographe a fait et ce que lui et nous pouvons en penser. D'emblée donc ce dispositif nous ferme une certaine voie, celle qui place le libre spectateur devant une image autosuffisante, la voie donc d'une certaine autonomie de l'art. L'image de Raymond Depardon ne se suffit pas à elle-même. On dira qu'il vient de la famille des reporters, voués à l'information sur le monde, et non de celle des plasticiens, attachés au culte de la forme. Mais l'explication est superficielle. Sans doute, le livre, comme le journal, voue l'image à soutenir un discours ou à être soutenu par lui. Mais ce n'est pas une dépendance contre une autre ou à la place d'une autre. Les livres de Raymond Depardon sont les œuvres d'un photographe délivré de la commande faite au reporter, soustrait à l'obligation de donner au public les images des grands événements ou des grandes questions de l'heure. Ils sont ceux d'un artiste maître de ses images. Mais justement cette liberté du photographe ne prend pas la forme d'une autosuffisance de l'image. C'est en mettant d'autres mots sous les photos du reporter qu'il l'a d'abord conquise. Elle prend alors la forme d'une autre hétéronomie, où l'image se lie doublement à la loi du discours : dans son enchaînement avec d'autres images et dans la parole qui la commente. C'est la liberté même de la photographie qui appelle, pour s'accomplir, le supplément de la parole et la forme du livre. (Jacques Rancière)
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2000
Un conte randonnée qui montre que l'on a toujours besoin d'un plus petit que soi : un jour, un écureuil voit rouler vers lui une énorme noix. Quelle aubaine! Mais quand il veut l'ouvrir, il n'y arrive pas.
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Année de parution :
2000
Le village des animaux est sous la neige. Un vieux loup famélique apparaît, un sac sur l'épaule. Il entre chez la poule, pour faire une "soupe au caillou" avec de l'eau chaude et un gros caillou. Le cochon, le canard, le cheval... tous les animaux sont curieux de savoir ce que veut ce loup et ils apportent chacun un légume pour agrémenter la soupe. Ils mangent, et le loup s'en va, son sac sur l'épaule.
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