Le Journal d'Aran s'ouvre sur une balade le long des falaises d'îles irlandaises, saoules de vent et hantées par la solitude minérale, sur les traces de quelques moines fondateurs d'abbayes, de bâtisseurs acharnés.
Au printemps de 1689, le poète Matsuo Basho quitta Edo pour le Nord. C'est de ce "pélerinage vers des lieux lointains" qu'est né son plus beau livre, la Sente étroite du bout du monde. Quand, trois siècles plus tard, Kenneth White quitte Tokyo pour Hokkaïdo, il a le voyage de Basho en tête. Ce livre est un hommage au poète japonais, et plus encore l'exploration d'un espace où le rapport entre nature et culture est particulièrement subtil