L'importance croissante prise par les technologies numériques dans nos vies inquiète. Les machines capables de faire la conversation aussi bien que des humains et les mondes virtuels immersifs et interactifs (parfois appelés métavers) font notamment craindre d'oublier l'importance du corps et de la mort qui sont à la base de notre humanité.Pourtant, il est possible de construire une société connectée, responsable et créative. C'est le message que Serge Tisseron nous délivre dans cette anthologie de quelques-uns des billets qu'il écrit depuis une vingtaine d'années pour son blog. En les éclairant de ses analyses actuelles à la lumière des dernières recherches, il nous montre un chemin qui n'exclut pas du numérique la reconnaissance et la réciprocité qui sont au cœur de la vie sociale.
Une histoire des Français, de la fin du règne de Louis XIV à la déclaration de la Première Guerre mondiale, à travers des analyses sur la diversité linguistique et culturelle en France avant et après la Révolution, l'exploration du territoire par les cartographes et ethnologues, le découpage administratif du pays, le développement des transports et voies de communication, etc.
La société française du XIXe siècle préférait voir les femmes à la maison. Cela n'a pas empêché Louise Fusil, Léonie d'Aunet, Charlotte-Adélaïde Dard ou encore Fanny Loviot, Isabelle Massieu et de nombreuses épouses de scientifiques de parcourir le monde, pour le découvrir ou s'installer dans des contrées lointaines. L'auteure s'intéresse à quatre-vingts d'entre elles.
" Depuis le commencement du siècle, on n'a bâti qu'un seul monument original, un monument qui ne soit copié nulle part, qui ait poussé naturellement dans le sol de l'époque ; et ce sont les Halles centrales, une œuvre crâne, allez, et qui n'est encore qu'une révélation timide du vingtième siècle... "Zola.
" Toutes les familles heureuses se ressemblent ; chaque famille malheureuse est malheureuse à sa façon. " Léon Tolstoï Un monument de la littérature russe et mondiale. Russie, XIXe siècle. En gare de Moscou, deux jeunes gens s'aiment au premier regard. Femme d'un haut fonctionnaire, ornement de la société tsariste de son temps, Anna Karénine éblouit le frivole comte Wronsky par sa grâce, son élégance et sa gaieté. Mais cette passion réciproque est porteuse de scandale et de destruction. Des salons mondains de Saint-Pétersbourg au fin fond des campagnes russes, Tolstoï livre dans cette fresque sociale grandiose, le portrait d'une héroïne moderne, en quête d'idéal et de liberté, ainsi qu'une peinture ironique et sublime de la condition humaine. En écho à cette tragédie programmée, on entend toute l'âme d'un peuple et les premiers craquements de l'Empire russe en train de se lézarder. Un monument de la littérature russe et mondiale.
De la femme grecque aux féministes du xxe siècle, cette oeuvre monumentale, orchestrée pour chaque période par des historiennes de renom, a ouvert en France un vaste chantier jusque-là inexploré, celui de l'histoire des femmes ordinaires et de leurs rôles dans la société, à travers les discours et les représentations.