Vacances de printemps : retrouvez les horaires d'ouverture et de fermeture de vos médiathèques.
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La jeune femme d'un marinier, fatiguée de sa vie monotone sur la péniche "l'Atalante", se laisse un jour attirer par les artifices de la ville, laissant son mari dans un profond désespoir. Rebaptisé "Le Chaland qui passe" pour sa sortie en salles en 1934, l'Atalante est le seul et unique long-métrage de Jean Vigo, qui s’éteint quelques semaines après la sortie du film, le 5 octobre 1934, à 29 ans.
En témoin vieillissant mais lucide d’une époque finissante, Burt Lancaster irradie un film crépusculaire, magistralement mis en scène par Luchino Visconti. Une œuvre intemporelle, diffusée dans sa version restaurée.
Palerme, 1860. Don Fabrizio, prince de Salina, règne en maître sur sa famille et sur ses gens. Alors que les troupes de volontaires républicains menés par Garibaldi viennent de débarquer en Sicile, Tancrède, son neveu préféré, choisit de rallier leur cause, moins par idéalisme que par calcul. Dans sa villégiature de Donnafugata, où le patriarche est parti se réfugier avec les siens, le jeune homme tombe amoureux de la belle Angelica, fille du maire roturier. Malgré la mésalliance, Salina consent au mariage : don Calogero est riche et le prince sait que son temps est passé...
Derniers feux
On peut difficilement se lasser de voir le vieux "guépard" solitaire jeter un dernier regard clairvoyant sur un monde en train de basculer. Avec cette fresque flamboyante, dont l’étourdissante scène de bal est l’un des moments culminants, Luchino Visconti met en scène l’éclat et l'élégance d’un monde ancien heurté de plein fouet par la modernité. Faisant parler la poudre et l’énergie féconde de la jeunesse, le cinéaste saisit avec maestria le basculement d’une société aristocratique appelée à s’effacer. Réunissant une distribution étincelante – Burt Lancaster, Alain Delon, Claudia Cardinale…–, Visconti règle avec un soin extrême chacun de ses plans. La splendeur de l’image, la justesse des acteurs, la finesse de l’analyse, la palette des émotions et l’envoûtante présence de la Sicile font du Guépard un chef-d’œuvre éternel.
Edmundo et Lucia de Nobile, un couple bourgeois de Mexico, donnent une réception après l'opéra dans leur luxueuse demeure. Quelques faits bizarres se produisent alors : des domestiques partent sans expliquer leur comportement, les invités connaissent une impression de déjà vu, Ana retire de son sac deux pattes de poulet alors que Blanca joue au piano une sonate de Paradisi.
Au moment de partir, une étrange réaction interdit aux invités de quitter les lieux. Ces derniers finissent par dormir sur place. Mais le lendemain matin, ils constatent qu'il est toujours impossible de sortir du salon.
Entre les enfants de deux villages voisins, les Longevernes menés par Lebrac et les Velrans, menés par l’Aztec, c’est la guerre. Mais le jour où les Velrans apostrophent Grangibus et Tigibus d’une insulte jusque-là inconnue des Longevernes, pourtant experts en jurons fleuris, la guerre prend un tour nouveau. La dernière grande bataille se traduit par la capture d’un prisonnier qu’il faut punir de manière exemplaire. Lebrac se montre particulièrement retors : malheur au vaincu, un Velran, à qui l’on arrache tous ses boutons. En ces temps difficiles, les vêtements sont précieux et l’humiliation totale. La guerre n’est pas près de s’arrêter...
À partir de 8 ans
Le dernier film d’Ozu raconte un Japon en pleine transformation, à travers l’observation très fine de la sphère familiale. Sublime.
Sushei Hirayama, quinquagénaire de bonne composition et cadre dans une entreprise industrielle, habite avec sa fille, Michiko, et son second fils, Kazuo. Michiko se dévoue totalement au confort des deux hommes. Veuf, Sushei consacre son temps libre à ses amis, qu’il retrouve le soir dans un bar pour boire du saké. L’un d’entre eux a épousé une femme plus jeune, ce qui lui vaut les railleries et la jalousie des autres. Confronté au célibat de sa fille et à l’urgence de la marier, Sushei se trouve empêché d’agir face à la perspective de la solitude à laquelle cette union l'exposerait.
Traditions en déperdition
Sur la même trame narrative que Printemps tardif (1949), Ozu regarde le délicat entrelacs des relations qu’entretient un père avec ses enfants alors que celui-ci vit ses dernières années d’activité professionnelle et que le guette une inconsolable solitude. Si la société que dépeint Le goût du saké demeure très patriarcale – les femmes n’y jouent guère que des rôles de serveuses et d’épouses en devenir –, s’y esquisse déjà un certain déclin de la masculinité dominante. Les fils de Sushei, comme ses amis, font figure de gamins capricieux qui n’ont d’intérêt que pour la boisson et le divertissement, alors que la fatigue sinue insidieusement sur leur visage et dans leur démarche. Dépouillé de tout artifice et serti des fameux plans fixes du cinéaste – qui laissent transparaître l’isolement, l’absence et le temps qui s’en est allé –, ce dernier et majestueux chapitre d’une œuvre désormais en couleur contemple des traditions qui s’effritent au gré d’une société qui se modernise. Avec, pour plan de fin, Chishû Ryû, l’acteur fétiche d’Ozu, seul face à lui-même.
Tom Doan traque la bande de Randall Jett, des trafiquants de peaux de bisons qui déciment des troupeaux entiers, privant les indiens de leur nourriture. Jett capture la fiancée de Doan, Milly. Dans le même temps, les indiens attaquent tous les convois qui passent sur leur territoire...
Les Misérables est une adaptation cinématographique française du roman éponyme de Victor Hugo par Raymond Bernard, en trois films1 réalisés en 1933 et sortis en 1934.
Première partie : Une tempête sous un crâne
Deuxième partie : Les Thénardier
Troisième partie : Liberté, liberté chérie
Aidée par un séduisant divorcé, une femme enquête sur le meurtre de son mari. Une emballante comédie portée par le classieux duo Audrey Hepburn/Cary Grant.
De retour des sports d’hiver, la jolie traductrice Reggie Lambert découvre son mari assassiné dans leur appartement parisien mis à sac. Peter Joshua, un séduisant divorcé qu’elle a rencontré à Megève, lui propose son aide. Bientôt, les anciens amis du défunt refont surface. Ils sont persuadés que Reggie sait où son mari a caché le magot qu’il a subtilisé à la Résistance française…
Le comble du glamour
Réalisée par l’auteur de Chantons sous la pluie, Charade est un pur bonheur. Truffé de clins d’œil à l’histoire du cinéma, de rebondissements, de répliques irrévérencieuses, de courses-poursuites dignes des plus belles chorégraphies, cette comédie policière emballe le spectateur. Portée par un duo d’acteurs étincelant, elle est surtout le comble du glamour hollywoodien. Audrey Hepburn, plus gracieuse que jamais, illumine le film de son mélange de drôlerie et de fragilité. Quant à Cary Grant, impossible de résister à ses airs narquois de séducteur. Initialement, l’acteur avait rejeté le projet : il se jugeait trop vieux pour le rôle et soulignait sa grande différence d’âge (trente ans) avec la jeune première. Pour dissiper ses réticences, on rédigea des blagues et des sous-entendus sur le sujet. Ici, c’est la jeune femme qui mène le jeu de la séduction, inversant ainsi l’ordre des choses.
La femme du colonel Limousin entretient une liaison avec un lieutenant. Elle est bientôt surprise par l'aide de camp de son mari, qui menace de tout révéler sans une terrible contrepartie. L'amante, terrorisée, décide de céder à son chantage, ce qui l'entraîne dans une spirale infernale.