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Ayron Jones est un jeune chanteur/guitariste originaire de Seattle, digne héritier de Jimmy Hendrix et de groupes tels que Pearl Jam et Nirvana, provenant également de cette scène de Seattle. La musique d'Ayron Jones se partage entre grunge, pop et même un soupçon de r&b mais aussi de musique classique. Riffs de guitare explosifs et voix stridente caractérisent essentiellement les compos d'Ayron, admiratif de Hendrix depuis sa prime jeunesse. Dès les premiers accords de guitare, on est immédiatement conquis et séduit par cet artiste, ce Mozart du grunge en devenir.

En plus de 30 ans de carrière et 18 albums au compteur, Eric Gales est un peu le feu follet du blues. Sa passion pour cette musique et son désir inébranlable de la maintenir en vie n'ont jamais faibli, même lorsque sa propre lumière s'est obscurcie à cause de ses problèmes de toxicomanie. "Crown", le nouvel opus du guitariste de blues-rock, va indiscutablement marquer sa carrière ! Produit par Joe Bonamassa et Josh Smith, "Crown" permet à Eric de s'ouvrir et s'épanouir comme jamais. Il est enfin libre de partager ses luttes contre la toxicomanie, ses espoirs d'une nouvelle ère de sobriété et de créativité débridée, ou encore ses réflexions personnelles sur le racisme. Fortes de cinq années de sobriété, de rajeunissement créatif et de perspicacité, les chansons de "Crown" sont délivrées avec clarté et mettent en avant les expériences personnelles d'Eric. Le somptueux single "I Want My Crown", s'ouvre sur une fanfare d'élégante virtuosité à la guitare avant de se glisser dans un groove funky. Propre et concentré, guitare à la main, Eric affronte le puissant guerrier du blues Joe Bonamassa, dans un combat à la Rocky. Des cuivres triomphants stimulent l'excitation alors que les deux musiciens se bagarrent à coups de riffs de blues déchiquetés, chacune de leurs interventions respectives nous entraîne vers un final digne d'un feu d'artifice.

"C'était comme si prenais un nouvel élan et que je m'aventurais dans des endroits où je n'étais jamais allé auparavant. J'oubliais tout ce que j'avais appris des autres disques, je faisais table rase du passé et je recommençais à zéro", dit Ben Harper à propos de son nouvel album Bloodline maintenance. Le résultat est une oeuvre courageuse et immensément "soul", largement inspirée par la perte d'un ami de longue date et l'influence persistante d'un père charismatique au caractère versatile. Bloodline maintenance est une oeuvre à la fois politique et révélatrice sur le plan personnel. Il s'agit de musique soul, mais jamais d'un hommage stérile à une époque révolue. Harper reconnaît qu'une grande partie de l'élaboration du disque a été nourrie par une prise de conscience de l'écoulement du temps. "J'ai beaucoup pensé à cette notion de mortalité ainsi qu'aux personnes que nous avons perdues. Peut-être que finalement rien ne compte au-delà des moments que nous avons passés ensemble".

The Black Keys reviennent avec un 10ème album studio intitulé Delta kream. Retour aux sources du blues le long des rives du Mississipi pour le duo auréolé de 6 Grammys. Composé de 11 titres il puise dans l'héritage blues laissé par John Lee Hooker, Junior Kimbrough et propose un hommage appuyé à travers 11 titres à ces artistes qui ont fait l'histoire de ce genre musical et qui ont accompagné Dan Auerbach et Patrick Carney depuis leurs débuts.

Trois ans après son album Moan Snake Moan, le one-man band trentenaire de Göteborg est de retour avec son post-blues universel aussi rugueux qu'inventif.

"Après Philharmonics et Aventine, deux albums certifiés Disque de Platine en France et vendus chacun à plus d’un million d’exemplaires, la magnétique danoise Agnes Obel revient avec un nouvel album, « Citizen Of Glass ». C’est lors de sa dernière tournée que l’artiste a trouvé ce titre pour un album volontairement centré sur le verre. À la fois solide et fragile, le verre représente de manière figurée la manière dont chacun se dévoile constamment - sur les réseaux sociaux, auprès de son cercle d’amis, etc. Pour cet album enregistré, produit et mixé par ses soins à Berlin, Agnes Obel explore donc le concept de la transparence tout en proposant une nouvelle approche de sa musique : son chant est manipulé et fragmenté pour créer de nouvelles versions de sa propre voix. Aussi, différents instruments originaux viennent s’ajouter à l’univers sonore onirique d’Agnes Obel, tel que le trautonium, instrument de musique électronique monodique datant du siècle dernier. En dix morceaux, Agnes Obel réussit le pari d’étudier en profondeur son thème de prédilection, aussi bien grâce à ses mélodies que grâce à ses paroles. Mention spéciale pour ‘Familiar’, titre hypnotique où la chanteuse fait un duo avec son écho."

Finlandaise à la voix subtile et puissante, désormais installée à Berlin, Ina Forsman vous prend aux tripes et ne lâche rien jusqu'à la dernière note. Une voix empreinte de Soul et de Blues aux accents qui rappellent Nina Simone et Aretha Franklin. De l'énergie et de la spontanéité à revendre, une touche de modernité, une aisance déconcertante avec le public... Ina est celle que l'on attendait... !!! Le genre auquel appartient "All There Is" n'a pas encore été inventé. Mais est-ce bien important ? Ina Forsman décrit sa musique comme de la soul cinématographique. Ses chansons sont influencées par l'âme des années 1960 et 1970. Chaque titre a une dramaturgie, des fils d'intrigue, une palette de couleurs, un caractère et comporte toujours une touche très personnelle. Sur ses albums précédents "Ina Forsman" (2016) et "Been Meaning To Tell You" disponibles chez Ruf Records, c'était déjà sa voix exceptionnelle qui faisait la différence. Sur "All There Is", elle nous propose une véritable introspection. Le confinement a sans aucun doute favorisé cette évolution, "Qui suis-je, qu'est-ce que je fais ici", semble-t-elle nous demander dans chaque chanson. " Je recherche des mélodies aussi émouvantes et organiques que possible ", admet Ina Forsman. " Cette fois j'ai absolument tout réalisé, la pandémie ne m'ayant vraiment pas laissé le choix. Sur mes albums précédents, je laissais plus de place aux autres musiciens. Cette fois ci j'ai produit mes propres démos, j'ai appris à jouer du piano, puis j'ai développé les arrangements de cuivres et de cordes. C'était un grand défi pour moi. Et puis en cours de route, j'ai finalement découvert quel genre de musique me convenait vraiment. " Avec " All Is There ", Ina est sortie de sa zone de confort tout en affirmant son attachement à la soul et au jazz old school. L'instrumentation, la production, le mixage de l'album rappellent d'ailleurs très nettement les années 60

A quoi bon choisir entre poésie folk et puissance rock, entre liberté des seventies et tranchant des nineties, entre harmonies irlandaises et reliefs américains quand on peut tout entremêler et créer ainsi de nouvelles boutures ? Gunnar Ellwanger (chant, guitare), Jeff Preto (basse, chant), David Jarry Lacombe (batterie, chant) : la sève de Gunwood se distille à trois depuis les premiers pas d'un groupe qui, dans le sillage d'ensorceleurs des années 2010 comme Alabama Shakes, Feist ou les Black Keys, s'impose aujourd'hui en ciseleur de vibrations marquantes. Fort de la ribambelle d'éloges et de concerts qui avait logiquement suivi la sortie du saisissant Traveling Soul en 2017, le trio revient avec un deuxième album cousu de main de maître enregistré aux prestigieux studios ICP à Bruxelles et réalisé avec Jean Lamoot (Noir Désir, Alain Bashung, Brigitte Fontaine…). C'est le symbole de toutes les échappatoires existantes, que ce soit la drogue, la musique, la fête, le voyage… Une ode à l'évasion et une chanson-titre qui s'appuie sur une fièvre boogie blues et le tranchant d'une guitare slide pour s'élancer, comme grisée par plus de liberté. Gunwood continue de tracer sa route, tel un feu ardent, ancré dans la terre et tourné vers les étoiles. 2022 n'a plus qu'à se laisser guider par l'aura palpitante de de Dream Boat Jane.