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"Rouslan et Ludmila", l'opéra de Mikhaïl Glinka, entretient une relation toute particulière avec le théâtre Bolchoï, fort de plus de sept cents représentations tout au long de l'histoire de l'établissement pour quelque neuf productions différentes. C'est donc très logiquement que la fable lyrique de Mikhaïl Glinka (d'après un poème de Pouchkine), emblématique de l'opéra russe, ouvrait la saison 2011-2012 de la maison moscovite, dont la longue rénovation s'achevait. Tcherniakov transpose l'opéra de Glinka au XXIe siècle avec des ambitions résolument contemporaines car le "sujet est tout à fait moderne" selon le metteur en scène, cherchant là à souligner "l'intensité des émotions des personnages" dans lesquels le spectateur du XXIe siècle peut se reconnaître. "Hommage à la modernité" aussi dans les moyens techniques déployés sur scène, exploitant les nouveaux dispositifs du théâtre Bolchoï, permettant notamment de projeter des images sur deux écrans géants.

Un film collectif. 11 réalisateurs d'origine et de culture différents. 11 regards sur les événements tragiques survenus à New York le 11 septembre 2001. 11 points de vue engageant leur conscience individuelle...

C'est une première pour 30 danseurs de hip-hop, krump, break, voguing... Une première pour le metteur en scène Clément Cogitore et pour la chorégraphe Bintou Dembélé. Et une première pour l'Opéra de Paris. En faisant dialoguer danse urbaine et chant lyrique, ils réinventent ensemble le chef-d'œuvre baroque de Jean-Philippe Rameau, "Les Indes galantes". Des répétitions aux représentations publiques, c'est une aventure humaine et une rencontre aux enjeux politiques que nous suivons : une nouvelle génération d'artistes peut-elle aujourd'hui prendre la Bastille ?

Opéra en quatre actes de Philip Glass, The Philip Glass Ensemble sous la direction de Michael Riesman, mise en scène de Robert Wilson, chorégraphie de Lucinda Childs, avec Helga Davis, Kate Moran, Antoine Silverman... Reconnue comme l'une des oeuvres artistiques majeures du XXe siècle, "Einstein On The Beach" a propulsé ses auteurs, Robert Wilson et Philip Glass, sur le devant de la scène artistique internationale à sa création en 1976. Cette pièce figure toujours comme l'un de leurs plus grands chefs-d'oeuvre. Aujourd'hui, près de quarante ans après sa création et vingt ans après sa dernière reprise, "Einstein On The Beach" fait l'objet d'une recréation, pour faire connaître cette oeuvre révolutionnaire dans treize villes auprès d'une génération entièrement nouvelle. "Einstein On The Beach" déroge à toutes les règles conventionnelles de l'opéra. Philip Glass remplace l'orchestration traditionnelle par une composition pour synthétiseurs, bois et voix, interprétée par le Philip Glass Ensemble. Adoptant une forme non narrative, l'oeuvre utilise une série puissante d'images récurrentes pour former sa principale trame, juxtaposée à des séquences de danse abstraite, créées par la chorégraphe américaine Lucinda Childs. Dans sa structure, l'opéra se compose de quatre actes interconnectés et divisés en une série de courtes scènes ou knee plays. La pièce, d'une durée de plus de quatre heures trente, ne comporte aucun entracte au sens traditionnel du terme. Au lieu de cela, le public est invité à entrer et à sortir discrètement de la salle, comme bon lui semble, pendant la représentation. Révolutionnaire à sa création, "Einstein On The Beach" apparaît aujourd'hui comme l'un des spectacles les plus remarquables de notre époque.

Un programme de 6 courts métrages documentaires jeune public, à partir de 8 ans. Quand je prends la parole, qu'est-ce que je révèle de moi-même ? La parole intime devient un moment de partage de ce que nous aspirons vivre, devenir ou accomplir. En questionnant la thématique du récit personnel, ce programme destiné au jeune public à partir de 8 ans explore les liens entre le cinéma et le récit de soi. Une invitation poétique à écouter les confidences d'un acrobate, d'une princesse, d'une magicienne, d'un cinéaste, et encore d'une habitante d'une maison-serpent. Les courts-métrages sont : "Discours de bienvenue de Norman McLaren" de Norman McLaren (1961, 7 min), "Princesses" de Valérie Mréjen (2013, 5 min), "L'effet de mes rides" de Claude Delafosse (2022, 12 min), "Ma maison, ce grand serpent" d'Audrey Espinasse & Sami Lorentz (2016, 4 min), "Sur les mains" d'Audrey Espinasse & Sami Lorentz (2018, 7 min) et "L'illusionniste" d'Alain Cavalier (1990, 13 min).

Opéra-bouffe de Gaetano Donizetti... Enregistré en novembre 2010 au Metropolitan Opera, à New York... Mise en scène Otto Schenk... James Levine dirige l'orchestre et le choeur du Metropolitan Opera et les interprètes Anna Netrebko, Matthew Polenzani, Mariusz Kwiecien, John Del Carlo...

Opéra en trois actes de Giacomo Puccini, Orchestra of The Royal Opera House sous la direction d'Antonio Pappano, mise en scène de Moshe Leiser et Patrice Caurier, interprété par Ermonela Jaho (Cio-Cio-San), Marcelo Puente (B.F. Pinkerton), Scott Hendricks (Sharpless), Elizabeth Deshong (Suzuki)...

Un succès public et critique pour cette mise en scène élégante et esthétique... Carlo Rizzi dirige le Wiener Philharmoniker, le Konzertvereinigung Staatsopernchor et les interprètes Anna Netrebko, Rolando Villazon, Thomas Hampson...

Singspiel en trois actes de Wolfgang Amadeus Mozart, livret de Christoph Friedrich Bretzner, mise en scène de Giorgio Strehler, enregistré à Milan avec le Chorus and Orchestra of Teatro Alla Scala sous la direction de Zubin Mehta, interprété par Cornelius Obonya (Selim), Lenneke Ruiten (Konstanze), Sabine Devieilhe (Blonde), Maura Peter (Belmonte), Maximilian Schmitt (Pedrillo), Tobias Kehrer (Osmin)...

Opéra en deux actes de Vincenzo Bellini... Evelino Pido dirige l'orchestre, le choeur et le ballet du Metropolitan Opera, ainsi que les interprètes Natalie Dessay, Juan Diego Florez, Michele Pertusi...

Opéra filmé à l'Opéra Bastille en 2000.

La collaboration entre le poète John Dryden et Henry Purcell marque le début d'une nouvelle ère dans l'opéra anglais. Leur plus grand projet, "King Arthur", est un opéra dramatique inspiré d'une comédie musicale écrite par Dryden en 1684. La représentation déployait des costumes et décors somptueux, des machineries astucieuses, un casting de choix ainsi que des airs sensationnels tel que l'indémodable "scène du froid" ou "la plus belle des îles", tant d'aspects qui ont conquis le public. La mise en scène actuelle, saluée par la critique, est une nouvelle interprétation de René Jacobs, avec des airs en anglais et des dialogues en allemand. Avec le chœur du Staatsoper Unter den Linden et l'Akademie für Alte Musik Berlin.