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Une série d'archives précieuses sur le travail de Patrice Chéreau puis Jacques Doillon avec les élèves de la promo 1986 à l'Ecole de Nanterre-Amandiers. Une immersion réellement fascinante !
19 élèves-comédiens (choisis parmi 2300 candidatures) de l'Ecole de théâtre des Amandiers de Nanterre, l'une des plus grandes écoles de formation d'acteurs en France, ont travaillé pendant deux ans sous la direction de deux grands noms du cinéma français, Patrice Chéreau et Jacques Doillon. De ce travail de direction d'acteurs, de leur apprentissage du théâtre et du cinéma - dont c'était la première expérience pour certains - François Manceaux a tiré trois films d'une durée d'une heure.
Réussir à aller au fond de la mise en scène pour en saisir les points clés, les différentes étapes qui permettent de faire passer à l'écran ou sur la scène, l'identité propre d'un auteur et de son univers. Chaque film est composé de reportages sur les plateaux, d'interviews et d'extraits de film, montrant toutes les étapes conduisant au produit fini : déchiffrage du scénario, répétitions, tournage, images finales.
Inspiré par un célèbre animateur radio, un road-movie culte qui offre à Jean Rochefort un saisissant numéro d’acteur et à Gérard Jugnot son premier rôle dramatique. Délicieusement pathétique.
Sur une route de campagne baignée d’un pâle soleil d’hiver, Bernard Rivetot, chauffeur et ingénieur du son, opère une embardée pour éviter un gros chien rouge, envoyant son passager, Michel Mortez, célèbre animateur radio, s’écraser le nez sur la boîte à gants. Arrivés à bon port malgré tout, les compères réservent, par souci d’économie, une chambre pour deux dans un hôtel de seconde zone d’une bourgade de province. Au cours du dîner, Bernard découvre que Michel subtilise une partie du budget alloué à leur émission La langue au chat que ce dernier anime depuis vingt ans à travers toute la France. Le lendemain, alors que l’animateur s’apprête à prendre l’antenne en direct devant un public clairsemé et néanmoins fidèle, Bernard apprend par hasard que l’émission est sur le point d’être supprimée.
Comédie désespérée
L’ouverture de ce road-movie de province interprétée avec lyrisme par Richard Cocciante − une adaptation en italien de l’âpre tube "Le refuge" de François Bernheim −, donne le ton de cette histoire tragique et tendre inspirée de l’épopée radiophonique du célèbre présentateur Lucien Jeunesse et de son Jeu des mille francs. Jean Rochefort confia à son ami Guillaume Canet que Tandem était le film dont il était le plus fier. L’acteur s’y montre de fait époustouflant en vieil animateur magnifiquement ringard. Quant à Gérard Jugnot, il campe un souffre-douleur sensible, à mille lieues de ses emplois habituels. Patrice Leconte (Le mari de la coiffeuse, Ridicule) réussit à créer un poignant duo de héros absurdes en proie à la solitude, digne des pièces de théâtre les plus drôles et désespérées de Beckett. Succès public, le film nommé dans dix catégories aux César remporta seulement celui de la meilleure affiche, face au très beau Au revoir les enfants de Louis Malle qui rafla la mise cette année-là. L’équipe de Tandem en nourrit une forte déception sans imaginer alors que le film et sa bande originale déchirante deviendraient cultes.
Au Mexique dans les années 50. Élise vit avec un homme riche et plus âgé qu'elle dans une maison luxueuse. Elle le quitte un matin pour tenter une expérience de vie monastique. Son amant tente de la ramener à lui à l'aide d'un plan rocambolesque mais ne réussit qu'à la précipiter dans les bras d'un homme plus jeune...
Le célèbre présentateur-producteur de télévision Christian Legagneur est sollicité par un jeune journaliste Roland Wolf qui désire écrire un livre sur lui. Le gagneur invite le jeune Wolf à venir travailler au calme, chez lui, à la campagne où il vit entouré d’un personnel impressionnant. La suite des évènements durant ces quelques jours permettra à Wolf de démasquer tout le monde avant de se démasquer lui-même !
En 1940. Aveugle, encore vierge et obsédé sexuel, Fernand le Bâtard a été mis à l'écart de sa famille bourgeoise et placé dans une institution religieuse. La guerre éclate et, très vite, c'est l'exode. Les pensionnaires de l'institution sont livrés à eux-mêmes sur les routes de France. Fernand se retrouve seul au monde. Il ne lui faut pas longtemps pour faire la connaissance d'André Binet, un assassin qui vient de s'évader et que poursuit l'inspecteur La Fouine. Les deux hommes se réfugient dans une maison close accueillante, où l'on trouve, pêle-mêle, des généraux allemands, des aviateurs anglais et des prostituées accortes...
Venu tourner un film à Cineccitta, Peter Elliot, star du cinéma américain, s'éprend de sa jeune partenaire française, Jane Steiner. Il est marié et père de deux enfants, et leur liaison enflammée perturbe le tournage et remet en cause toutes leurs certitudes à l'écran et dans la vie.
Composé majoritairement d’archives familiales du cinéaste, complétées d’images de ruines et de décadence, "The Last of England", d’une actualité stupéfiante, dénonce la médiocrité d’une société, l’Angleterre ultra-libérale de Thatcher, dans une vision futuriste où violences politiques, sociales et psychologiques sont intimement mêlées.
Présenté à la Berlinale en 1988, le film remporte trois prix : le Teddy du Meilleur long-métrage, le Prix C.I.C.A.E., et le Teddy Readers Award.