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C'est une voie royale qui s'ouvre à Ayo et qui explique le titre de ce sixième album se partageant entre nouveau départ et retour aux sources. On y entend aussi bien des compositions originales, pleines d'âme et de groove que des reprises bien choisies. Le folk se teinte de soul, ou l'inverse : on ne sait pas trop et c'est tant mieux, car "Royal" brille par l'efficacité de ses mélodies et l'épure de ses arrangements. Produit par le guitariste Freddy Koella (Bob Dylan, Lhasa, etc.), ses textures acoustiques réchauffent le coeur autant que les textes où il est question d'amour, de foi, de fidélité, à soi comme aux autres. Ayo chante avec une assurance inédite et tranquille. Celle d'une femme heureuse de s'être (re)trouvée, d'une reine qui remonte sur le trône qui lui est dû.

On voyage dans une Soul élégante, matinée de jazz et d'autres inspirations diverses et variées...

Israélienne originaire d'Éthiopie, Ester Rada appartient à la génération transculturelle ouverte et décomplexée d'aujourd'hui, qui écoute autant le rhythm'n'blues historique que les grooves ancestraux et la pop de qualité. Autant d'influences qui se retrouvent dans ses morceaux énergiques, ciselés dans la fulgurance funk et l'élégance d'une black music éternelle. Avec Ester Rada, la soul du nouveau millénaire est née.

Une samba qui s'aventure du côté de la soul, l'afro-beat, l'éléctro-jazz.

Michael Kiwanuka est un auteur-compositeur anglais d'origine ougandaise de 24 ans. Il propose des chansons intemporelles, des mélodies infaillibles et un son tout droit venu des années 60-70. Il a déjà été comparé à Marvin Gaye, Otis Redding ou Bill Withers...

Joy Crookes a été acclamée par les médias suite à son single déchirant " Feet don't fail me now " : Vogue, The Observer, The Guardia, I-D etc... Tout le monde voit en Joy Crookes la nouvelle star de la soul et du R&B. Une chanteuse engagée et convaincue, qui n'hésite pas à mettre en avant ses convictions pour faire passer des messages. Sa créativité révèle son identité, son authenticité et son savoir-être avec les autres. Ce nouvel opus " Skin " est né de sensations et d'émotions ressenties depuis son adolescence jusqu'à aujourd'hui. Avec grâce et sensibilité, elle aborde des sujets tels que l'identité, les relations et la politique, Joy nous expose ses chansons comme des chapitres d'un livre, à la fois parfaitement dans l'air du temps et totalement intemporel.

Le poète moderne originaire de trinidad sort enfin son cinquième album, le fruit d'une vraie connivence artistique avec la new yorkaise meshell ndegeocello Cinq jours ensemble au studio Question de Son à Paris leur ont suffi pour enregistrer les onze pistes d'une rondelle qui tourne comme un kaléidoscope aux couleurs chamarrées. Grâce aux arrangements de Meshell Ndegeocello, l'auditeur pourra s'imprégner d'un décorum jazz parfois psychédélique, d'atmosphères rock assez intenses, ou d'un jam funk irrésistible façon Sly Stone sur «Tamarind», ou rapso sur «Kezi». Outre Sylvester Earl Harvin qui joue toutes les batteries, on peut aussi apprécier le feeling et la dextérité du percussionniste antillais Roger Raspail, ainsi que le souffle du flûtiste Magic Malick.