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Le deux fois vainqueur d'un Grammy Award, Fantastic Negrito a annoncé la sortie de son nouvel album, "Have you lost your mind yet?" qui arrivera partout via Cooking Vinyl-Blackball Universe le 14 août prochain. Début avril, Fantastic Negrito a publié une remarquable vidéo pour "Chocolate Samurai", avec des images tournées directement depuis chez ses fans, en Amérique. Le clip a été immédiatement applaudi par la critique lors de sa première.

Valerie June présente "The Moon and Stars: Prescriptions For Dreamers", son troisième album pour Fantasy Records. Fusionnant folk, soul, gospel, country et blues transcendantal, cet album est une oeuvre profondément touchante, d'une beauté authentique et d'un émerveillement sans prétention. Produit par Jack Splash (Kendrick Lamar, Alicia Keys, John Legend) et Valerie June, le nouvel album est sa première sortie depuis le très acclamé The Order of Time de 2017. Il comprend 11 chansons et trois interludes musicaux, tous écrits par Valerie elle-même.

Ayron Jones est un jeune chanteur/guitariste originaire de Seattle, digne héritier de Jimmy Hendrix et de groupes tels que Pearl Jam et Nirvana, provenant également de cette scène de Seattle. La musique d'Ayron Jones se partage entre grunge, pop et même un soupçon de r&b mais aussi de musique classique. Riffs de guitare explosifs et voix stridente caractérisent essentiellement les compos d'Ayron, admiratif de Hendrix depuis sa prime jeunesse. Dès les premiers accords de guitare, on est immédiatement conquis et séduit par cet artiste, ce Mozart du grunge en devenir.

Moriarty propose son nouvel album : Fugitives. Le groupe y reprend des chansons de Woodie Guthrie, Willie Mc Tell, John Hurt, Hank Williams et d’autres auteurs-compositeurs parfois injustement méconnus. Avant Dylan, avant Robert Zimmermann, il y avait les ancêtres, songwriters & bluesmen du nom de Woody Guthrie, Hank Williams, Mississippi John Hurt, Blind Willie Mc Tell… il y avait aussi les chansons transmises à l’oreille de génération en génération, sans qu’on puisse retracer leur auteur ou leur origine exacte. Hantés par ces fantômes et en compagnie de quelques connaisseurs – Wayne Standley, Moriba Koïta, Don Cavalli & Mama Rosin – nous avons plongé dans ce passé pas-si-lointain pour en ramener cette collection de chants à la fois archaïques et modernes, qui racontent ensemble une histoire d’amour et d’abandon, de séduction et d’addiction, de meurtres passionnels, de vengeances et de fuites en avant. On y croisera une galerie de fugitifs en tous genres, amants assassins et bandits de grand chemin, redresseurs de torts, mères abandonnées par leurs hommes accros au jeu ou à la bouteille, cowboys exploités, une femme adultère et fière, un marchand de bonbons coquin, un veuf inconsolable…

Récompenses :Sélection FIP,4 clés Télérama. (septembre 2018). Revue de presse :"La nouvelle formation de Pascal Danaë invite à plonger dans la mémoire des esclaves par la grâce d'un blues créole aux accents louisianais. (…) Le disque, dont le son brut est fidèle au live, n'en est pas moins une réussite. D'abord la spon-tanéité du trio y est intacte. Mais surtout ses chansons de douleur et d'exultation sont habitées : les esprits de Louis Delgrès, ancien héros de la lutte contre l'es-clavage, et de Grand-Mamie Danaë, ancienne esclave, veillent sur leur blues affranchi." (Anne Berthod, Télérama n°3582)., "Un blues rock féroce et libérateur" (FIP Radio). Résumé : Une batterie métronomique et féline à la fois, des riffs de guitare dobro trempés dans la braise, un tuba cabossé d'où s'échappent des lignes de basse telluriques... Delgres nous insuffle une transe rock abrasive.

"C'était comme si prenais un nouvel élan et que je m'aventurais dans des endroits où je n'étais jamais allé auparavant. J'oubliais tout ce que j'avais appris des autres disques, je faisais table rase du passé et je recommençais à zéro", dit Ben Harper à propos de son nouvel album Bloodline maintenance. Le résultat est une oeuvre courageuse et immensément "soul", largement inspirée par la perte d'un ami de longue date et l'influence persistante d'un père charismatique au caractère versatile. Bloodline maintenance est une oeuvre à la fois politique et révélatrice sur le plan personnel. Il s'agit de musique soul, mais jamais d'un hommage stérile à une époque révolue. Harper reconnaît qu'une grande partie de l'élaboration du disque a été nourrie par une prise de conscience de l'écoulement du temps. "J'ai beaucoup pensé à cette notion de mortalité ainsi qu'aux personnes que nous avons perdues. Peut-être que finalement rien ne compte au-delà des moments que nous avons passés ensemble".

Bombino est un artiste touareg né en 1980 au Niger. Dans ce premier album, il réalise un mélange envoutant de musique folk touareg traditionnelle et d'influences américaines, blues notamment. Il développe un jeu virtuose à la guitare électrique ou acoustique et chante d'une voix légère des textes sur la paix, l'unité et son identité touareg.

The Black Keys reviennent avec un 10ème album studio intitulé Delta kream. Retour aux sources du blues le long des rives du Mississipi pour le duo auréolé de 6 Grammys. Composé de 11 titres il puise dans l'héritage blues laissé par John Lee Hooker, Junior Kimbrough et propose un hommage appuyé à travers 11 titres à ces artistes qui ont fait l'histoire de ce genre musical et qui ont accompagné Dan Auerbach et Patrick Carney depuis leurs débuts.

Trois ans après son album Moan Snake Moan, le one-man band trentenaire de Göteborg est de retour avec son post-blues universel aussi rugueux qu'inventif.

"Après Philharmonics et Aventine, deux albums certifiés Disque de Platine en France et vendus chacun à plus d’un million d’exemplaires, la magnétique danoise Agnes Obel revient avec un nouvel album, « Citizen Of Glass ». C’est lors de sa dernière tournée que l’artiste a trouvé ce titre pour un album volontairement centré sur le verre. À la fois solide et fragile, le verre représente de manière figurée la manière dont chacun se dévoile constamment - sur les réseaux sociaux, auprès de son cercle d’amis, etc. Pour cet album enregistré, produit et mixé par ses soins à Berlin, Agnes Obel explore donc le concept de la transparence tout en proposant une nouvelle approche de sa musique : son chant est manipulé et fragmenté pour créer de nouvelles versions de sa propre voix. Aussi, différents instruments originaux viennent s’ajouter à l’univers sonore onirique d’Agnes Obel, tel que le trautonium, instrument de musique électronique monodique datant du siècle dernier. En dix morceaux, Agnes Obel réussit le pari d’étudier en profondeur son thème de prédilection, aussi bien grâce à ses mélodies que grâce à ses paroles. Mention spéciale pour ‘Familiar’, titre hypnotique où la chanteuse fait un duo avec son écho."

Revue de presse : "Digne héritier des légendes du blues du Delta du Mississippi, Fantastic Negrito sort aujourd'hui l'album Please Don't Be Dead. A mi-chemin entre le blues, la folk, le hip-hop et le rap, Fantastico Negrito ressuscite à coup de slide guitar un Delta blues aux saveurs auditives incomparables." (FIP Radio). Résumé : Fantastic Negrito raconte l'humanité à travers la musique afro-américaine. Chaque chanson est l'histoire vraie d'un musicien d'Oakland qui a expérimenté les hauts et les bas de la vie, de la signature d'un contrat à un million à un accident de voiture presque fatal qui le laisse dans le coma. Et maintenant une renaissance en tant que musicien, malgré sa main abîmée dans l'accident. Après une longue pause, Negrito retourne à la musique en 2014 dans les rues d'Oakland. A partir de là, les choses bougent rapidement. Il gagne le prix du meilleur Tiny Desk concert NPR en 2015, il tourne avec Sturgill Simpson, Solange, Chris Cornell ou Temple of the Dog, et gagne le Grammy du Meilleur album de blues contemporain en 2017 pour The last days of Oakland. Quand on écoute Fantastic Negrito, on est invité à entendre l'histoire d'une vie qui recommence dans les cendres de la destruction. Pour tous ceux qui pensaient que c'était la fin en espérant un nouveau départ, voici votre musique.

Depuis la parution de son premier album''Pushin'against a stone''en 2013, Valerie June a travaillé patiemment dans son jardin de chansons, qu'elle a nourries avec attention et amour jusqu'à ce qu'elles éclosent pour se muer en ce nouvel album''The order of time''. Certaines chansons sont nées de graines semées il y a plus de dix ans, d'autres ont mûri d'un coup alors qu'elle s'y attendait le moins, mais chacune porte la marque du temps. Au fond d'elle, June est avant tout une songwriter capable d'abolir les frontières entre les genres et les époques sonores. En résulte un cocktail de folk, de soul, de country, de R&B et de blues, sans doute ce qu'elle a fait de mieux jusqu'ici. Malgré l'éclectisme musical de l'album, les chansons forment un tout cohérent, en partie parce qu'elles sont liées par la voix unique de June, et parce qu'elles sont autant de pièces d'une réflexion plus vaste sur le temps qui passe et la manière dont cela nous affecte. June était prête lorsqu'il a été temps de récolter ces chansons. Dans le jardin, comme dans la vie, il y a un temps pour tout, et le moment est enfin venu de savourer les fruits de son travail.